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2024 : des hausses d’impôts sont à prévoir

Au moment où se prépare le projet de loi de finances pour 2024, le gouvernement envisage face à la hausse de sa dette, une baisse des dépenses publiques et une hausse des impôts. Zoom.

C’est un peu la panique dans la Macronie. Le projet de loi de finances pour 2024 doit être présenté en septembre et plusieurs plusieurs problèmes plombent le budget français. Au risque d’augmenter les impôts.

La dette publique a déjà franchi la limite des 3 000 milliards d’euros, et les taux d’intérêt bancaires n’ont cessé d’augmenter depuis dix-huit mois. A cela s’ajoute la mauvaise note française par l’agence Fitch, dont l’influence détermine les marges de manœuvres bancaires.

Pour remédier à cette embolie pulmonaire du budget français, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, a évoqué en juin une économie de 10 milliards à 12 milliards d’euros en 2024.

Selon le Monde, seront concernés « les dépenses de santé (contrôle accru des arrêts maladie, hausse de la franchise à 1 euro sur les médicaments) ou les aides à l’emploi jugées mal ciblées (apprentissage, compte personnel de formation) » soit plutôt 15 milliards d’euros que 12.

Une année 2024 brûlante

D’autres mesures seront nécessaires pour assurer la baisse de 0,5 points de PIB du déficit public.

Bercy penche vers une taxe sur les sociétés d’autoroutes (500 millions à 600 millions d’euros à terme), une augmentation de la taxe sur les billets d’avion (environ 100 millions), une diminution du bonus automobile et la programmation de la cessation de plusieurs niches fiscales sur « le gazole non routier ou les transporteurs routiers ». « Dans le logement, la réduction fiscale Pinel va être supprimée et le prêt à taux zéro, recentré » souligne le quotidien français.

La pressurisation fiscale à outrance a néanmoins ses limites. Les grands impôts (revenu, sociétés) passé de 33 % à 25 % depuis 2017, ne bougeront pas.

Les nombreuses promesses de Macron sur le changement climatique, la hausse du salaire des fonctionnaires, l’augmentation des budgets de la police et de la justice, devront donc attendre. Même si Elisabeth Borne, a parlé d’une enveloppe de 7 milliards d’euros pour l’insertion climatique, l’année budgétaire 2024 sera pour Emmanuel Macron particulièrement chaude.

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