Retour du feuilleton de l’été sur le burkini. Le tribunal administratif de Nice vient de confirmer l’arrêté prise par la mairie de Mandelieu-la-Napoule interdisant le burkini sur les plages de la commune. La Ligue des droits de l’homme avait attaqué cette décision en justice. Zoom
Comme chaque année, durant la période estivale, la municipalité de Mandelieu-la-Napoule a adopté un arrêté interdisant l’accès aux plages et à la baignade à « toute personne ayant une tenue non respectueuse des règles d’hygiène et de sécurité ».
Bien évidemment, parmi les tenues ciblées par la mairie, la tenue essentiellement portée par les musulmane, le burkini. La mairie de Mandelieu-la-Napoule reconduit cet arrêté depuis 2012.
Le tribunal justifie l’arrêté par le « contexte actuel »
Suite à l’arrêté émise par le municipalité, la Ligue des Droits de l’Homme avait rapidement attaqué cette mesure auprès du tribunal administratif de Nice.
La tribunal vient donc de rejeter ce recours stipulant « le contexte actuel de cohabitation particulièrement tendue interreligieuse et intercommunautaire ». Une justification, pour le moins curieuse, qui s’éloigne des considération juridique du droit.
La ville se félicite, ce vendredi, de la validation de l’arrêté confirmée par le tribunal administratif.
Le maire se réjouit de cette décision
Dans un communiqué, le maire Sébastien Leroy se réjouit de cette décision et s’interroge sur « l’ambiguïté des positions de cette association [la Ligue des droits de l’Homme] depuis plusieurs années » :
« Cette décision de bon sens respectant parfaitement la règle de droit, n’est pas du tout acceptée par l’association qui se pourvoit devant le Conseil d’Etat. Le comportement de cette ligue est de plus en plus déconnecté de ses principes fondateurs. »
La mairie de Mandelieu-La Napoule rappelle que cet arrêté a toujours été respecté et que cette mesure est prise pour garantir « un bon déroulement de l’été ».