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Pas de Noël pour les 180 000 chrétiens de Palestine

La guerre d’extermination menée par Israël contre la population civile palestinienne a eu pour conséquence directe l’annulation de toutes les célébrations de Noël. Le zoom de la rédaction.

En Palestine, la célébration de Noël dans la Terre sainte où naquit Jésus ne va plus de soi depuis longtemps. Chaque année, les forces armées d’occupation israéliennes entravent l’accès des chrétiens à l’Eglise de Bethléem. Cette année encore, les célébrations de Noël n’auront pas lieu pour les 180 000 Palestiniens chrétiens.

Un génocide en Palestine

Alors que le génocide déclenchée sur l’ordre du gouvernement de Benjamin Netanyahu est toujours en cours, avec un bilan provisoire situé entre 20 000 et 30 000 victimes dont près de 8000 enfants et un nombre importants de tués toujours sous les décombres d’une zone désormais en ruine, les autorités chrétiennes ont annoncé l’annulation des festivités prévues. 200 civils ont encore été exécutés par l’armée israélienne ces dernières 48 heures.

Les chrétiens de Palestine ont donc préféré annuler les festivités de Noël « afin de se recueillir et d’attirer l’attention du monde sur les souffrances et les horreurs infligées à Gaza sous les bombardements israéliens« , selon l’information de l’Agence média palestine.

Depuis le commencement des frappes israéliennes, de nombreux sites chrétiens ont été détruits. Le 16 décembre au matin, les forces d’occupation israéliennes frappaient le bâtiment de la Young Men’s Christian Association (YMCA) et l’école Al Mazra’a de l’UNRWA dans le quartier d’Al Remal de la ville de Gaza. 250 personnes avaient trouvé refuge dans ces locaux. Six Palestiniens ont trouvé la mort et de nombreux blessés ont été touchés.

Annulation des célébrations de Noël

Cités par le magazine Christian Today, les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem ont appelé les 180 000 chrétiens de Palestine, à prier pour « le soulagement des victimes de cette guerre et pour ceux qui sont dans le besoin », et à méditer sur la signification de Noël dans un temps marqué par « la tristesse et la douleur ».

« Des milliers de civils innocents, dont des femmes et des enfants, sont morts ou ont été gravement blessé-e-s. Beaucoup d’autres pleurent la perte de leur maison, de leurs proches ou le sort incertain de ceux qui leur sont chers… Pourtant, malgré nos appels répétés à un cessez-le-feu humanitaire et à une désescalade de la violence, la guerre se poursuit », précise le communiqué signé par les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem.

La ville natale de Jésus, Bethléem, ne sera donc pas décorée et l’ambiance ne sera pas propice à la fête dans un contexte de deuil et de recueillement.

Les Palestiniens de Jordanie ne célébreront pas Noël

Une annulations des festivités officielles de Noël qui sera également suivie en Jordanie, pays qui accueille le plus grand nombre de réfugiés palestiniens.

Le 2 novembre, le Conseil jordanien des chefs religieux (CJCR) a annoncé l’annulation des célébrations de Noël, remplacée par un webinaire organisée le 20 décembre dernier par Eye Witness Palestine avec la participation du Révérend Dr Mitri Raheb, fondateur et président de l’Université Dar Al-Kalima, et l’archevêque de Jérusalem, Atallah Hanna.

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