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Gaza, « lieu de mort » inhabitable pour l’ONU

En pleine poursuite des bombardements israéliens meurtriers contre la population palestinienne de Gaza, l’ONU a déclaré Gaza « lieu de mort ». Les Palestiniens « font face à des menaces quotidiennes sous les yeux du monde » a affirmé le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths.

Trois mois après le déclenchement d’une campagne génocidaire contre la population palestinienne de Gaza, en représailles aux attaques du Hamas du 7 octobre, le bilan est dramatique. Gaza a été décrété « lieu de mort », « inhabitable » d’après le coordinateur des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths

Selon l’Unicef, les bombaardements, la malnutrition et la situation sanitaire ont créé « un cycle de la mort qui menace plus de 1,1 million d’enfants » à Gaza.

22 600 tués par l’armée israélienne

A Rafah, où se sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens fuyant les bombardements meurtriers de l’armée israélienne vers le sud de Gaza, de nouveaux tirs israéliens ont visé les civils samedi matin.

Vendredi, les services hospitaliers dénombraient 35 morts à Deir al-Balah (centre). « Tout le quartier est détruit et je ne sais pas où les gens vont retourner. Où allons-nous vivre ? », commentait un habitant de Jabaliya (nord) après une frappe israélienne.

« Regardez cette destruction, mais malgré cela, nous resterons déterminés. Nous n’avons pas fui vers le sud ou ailleurs, nous sommes restés à al-Sika (quartier de Jabaliya), là où se trouvaient nos maisons », a-t-il ajouté.

Les opérations militaires israéliennes ont fait 22 600 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, d’après le bilan du ministère de la Santé palestinien.

2024, « une année de combats »

« Nous continuons de demander une fin immédiate au conflit non pas seulement pour la population de Gaza et ses voisins menacés, mais pour les générations à venir qui n’oublieront jamais les 90 jours d’enfer et d’attaques sur les principes les plus fondamentaux de l’humanité », a déclaré Martin Griffiths. Environ 250 personnes ont été prises en otage, dont près de la moitié a été libérée fin novembre.

« 2024 sera une année de combats », a déclaré pour sa part le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari, qui a évoqué « un très haut niveau de préparation » à la frontière avec le Liban. Depuis le 8 octobre, de fréquents échanges de tirs avec le Hezbollah ont été observés.

Cette poursuite du nettoyage ethnique israélien contre les Palestiniens sous le regard du monde entier s’accomplit dans un contexte marqué par l’assassinat du N. 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, dans un quartier sud de Beyrouth, zone d’influence du Hezbollah.

« La riposte est inéluctable (…) Nous ne pouvons pas garder le silence sur une violation de cette magnitude car cela signifierait que tout le Liban serait exposé », avait déclaré vendredi le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. « Nos combattants dans l’ensemble des zones frontalières (…) répondront à cette dangereuse violation », a-t-il ajouté.

Faire partir les Palestiniens de Gaza

Sur le terrain, les Palestiniens dans la douleur et la souffrance de la perte de leurs faamilles et de leurs maisons, demeurent stoïques. Ziad Abdo, 60 ans, un Palestinien réfugié à Rafah, estime que « l’avenir, ce sera surtout la reconstruction. Regardez les hôpitaux détruits, les écoles en ruines. Il ne reste plus rien ».

Plusieurs ministres israéliens ont dévoilé l’orientation politique poursuivie par l’armée israélienne : provoquer le départ définitif des Palestiniens et les remplacer par des colonies de peuplement israéliennes. « Les trois mois de guerre à Gaza sont instrumentalisés par des colons afin de créer un état de fait sur le terrain et ainsi prendre le contrôle de plus larges pans » de la Cisjordanie, a déclaré l’ONG israélienne Peace Now (La Paix Maintenant).

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