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La médecine comme miroir de la pensée grecque

La médecine comme miroir du monde grec Mizane.info

Dans un article exclusif publiée par Mizane.info, Islam Belala nous expose une thèse passionnante sur la manière dont la médecine a servi de paradigme essentiel dans le développement de la pensée grecque antique. Exposé.

Dans le sillage de la réflexion sur les fondements et les pratiques de la médecine antique, cet essai se propose d’explorer les dimensions profondément enracinées de la médecine dans le terreau intellectuel et culturel de la Grèce ancienne, principalement au Ve siècle avant notre ère.

En revisitant cette époque charnière, il devient évident que la médecine, loin de se cantonner à une simple application de techniques curatives, s’inscrit dans un continuum de pensée et de recherche qui dépasse les frontières traditionnelles des disciplines. Ainsi, en se penchant sur les interactions fécondes entre médecine, philosophie et physique, cette étude vise à mettre en lumière comment la quête du savoir médical se confond avec celle de la compréhension du monde, du vivant et de l’humain.

À travers l’examen des pratiques médicales de figures emblématiques telles que les philosophes présocratiques et Hippocrate, nous entendons dévoiler les prémisses d’une conception de la médecine qui, bien au-delà de son aspect pragmatique, se révèle être une véritable philosophie de la vie. Dans ce contexte, Platon se distingue par son intérêt particulier pour la méthode médicale, qu’il considère comme un modèle pour d’autres domaines, notamment la politique.

La médecine offre alors un paradigme de la rationalité et de l’efficacité qui peut et doit être appliqué à la gestion des affaires de la cité. Cette approche est ancrée dans une vision du monde où la connaissance des systèmes cosmologiques joue un rôle central dans la compréhension et le traitement des maladies.

L’importance accordée à la médecine dans les écrits de Platon témoigne de sa conviction que la guérison ne concerne pas seulement l’individu, mais aussi la société dans son ensemble. Il envisage le philosophe, à l’instar du médecin, comme celui qui possède la sagesse et la compétence nécessaires pour diagnostiquer et remédier aux maux de la cité.

  1. La médecine comme art au Ve siècle

Le titre de cette partie de notre propos est en réalité un peu trompeur. Si cela suggère que la médecine soit une discipline confrontée à ses propres recherches et tente de résoudre ses propres problématiques, alors on aurait un contre-sens évident ou du moins une imprécision factuelle. Ce que l’on pourrait dire d’ores et déjà c’est que la médecine a toujours existé dans le principe de sa méthode dans les différents domaines intellectuels de la Grèce ancienne.

Si la médecine en tant que « nouvelle » discipline se borne à chercher et à analyser les phénomènes vitaux ou la santé, de manière plus générale, alors cette nouvelle discipline n’a rien de nouvelle en tant que telle car ces objets de recherches et d’analyses « sont assurément parmi les objets que l’ancienne physique s’est le plus appliquée à élucider »1 . Ainsi ce que l’on nomme « médecine » ne serait rien d’autre qu’une partie ou disons mieux qu’une méthodologie de la physique, une discipline pratiquée déjà par les philosophes présocratiques.

De fait, « on constate chez les “physiciens“ présocratiques un intérêt jamais démenti pour la médecine »2 et cet intérêt ne vient du fait que les philosophes présocratiques (les physiciens ou les physiologues) s’intéressent particulièrement aux soins, à la santé, à la maladie, aux symptômes… mais cela vient du fait que la recherche dans le domaine vital c’est-à-dire des éléments relatifs à la vie et au vivant relève de la physique.

C’est alors dans ce sens qu’il faudrait comprendre la fonction de médecin des philosophes présocratiques, du moins jusqu’à l’époque d’Aristote. Empédocle, Alcméon de Crotone, Archélaos et bien d’autres « ont été considérés autant comme des médecins que comme des philosophes »3.

Bien plus, la fonction de médecin n’est pas simplement un titre ou un statut chez les philosophes présocratiques mais davantage une façon de faire, une pratique de la physique. Et pour preuve, nous pouvons évoquer l’idée plus ou moins répandue au sujet de l’école médicale de Parménide qui ne se contentait pas uniquement de spéculations métaphysique au sujet de l’être et du temps dans son célèbre poème mais s’adonnait également à des activités pratiques dans son exercice de la physique.

  1. La méthode médicale

Quelle est donc la spécificité de la méthode médicale pour que des penseurs et des intellectuels, Platon en ce qui nous concerne, s’inspirent de cette méthode pour l’appliquer à des domaines divers et variés, à l’instar de la politique ? Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel l’ont écrit de manière à la fois très simple et très pertinente dans leur Histoire grecque : « Dès le début du siècle des philosophes tirent de leur connaissance des systèmes cosmologiques des théories qu’ils appliquent à l’art de guérir »4.

Ainsi, la médecine se voit pratiquée par des philosophes, ce que nous avons déjà expliqué précédemment, mais, en plus, cette discipline, ou du moins l’art de guérir, est le résultat des spéculations quant aux différents systèmes cosmologiques.

On pourrait nous objecter l’irrationalité de la méthode médicale en Grèce à l’âge classique, c’est-à-dire le Ve siècle av. J.-C.. L’observation du κόσμος, de l’univers, ne suffit pas pour rendre adéquatement d’un remède contre une maladie ou un trouble. Il va sans dire que cette objection n’a pas lieu d’être pour au moins deux raisons. La première raison de la non-pertinence de cette objection concerne le point de vue de l’objection elle-même et la seconde raison est rattachée à l’histoire de la médecine en Grèce antique

La première réponse à cette objection serait de remettre en question notre vision de la médecine grecque du point de vue de l’homme européen contemporain. Car, si nous pensons que l’art médical grec n’est pas rationnel, c’est en partie à cause d’une notion qui est apparue au XVIIIe siècle avec Jean-Baptiste Lamarck, à savoir la biologie. La notion de biologie en tant qu’étude et science du vivant, comme on la comprend aujourd’hui, est absente chez les Anciens y compris chez Aristote quand bien même il s’y est beaucoup rapproché avec ses différents travaux sur les animaux5.

En fait, on peut encore être plus précis : non seulement la biologie est absente chez les grecs, mais en plus elle n’a aucune équivalence. Ainsi, si chez les Modernes, la vie peut être appréhendée en plusieurs modes d’être comme la vie humaine, la vie animale, la vie végétale… etc., chez les Anciens grecs la vie est regroupée dans un seul concept, le βίος, sans aucune distinction d’ordre ontologique.

Pour ainsi dire le κόσμος, l’univers, est vivant de la même manière que l’ἄνθρωπος, l’homme… etc. Pour répondre ainsi à l’objection, nous disons que l’irrationalité vue dans la méthode médicale des grecs n’est en réalité qu’une différence conceptuelle entre Anciens et Modernes quant à la notion de « vie ».

La seconde réponse à l’objection formulée précédemment concerne l’histoire et l’évolution même de l’art médical à l’époque classique. La médecine entendue comme seulement l’art de guérir peut être pratiquée par tout un chacun. C’est ainsi que les prêtres des sanctuaires étaient aussi des « médecins », à leur manière, en ce sens qu’ils cherchent à recouvrer la santé.

Mais l’attribution des symptômes à l’action divine pourrait poser problème et c’est ainsi qu’Hippocrate, figure emblématique de la médecine grecque, « marque le début d’une conception rationnelle de la malade et du traitement en rupture avec la médecine pratiquée par les prêtres »6.

Ainsi, l’apport et la méthode hippocratiques répondent à l’objection de l’irrationalité de la médecine grecque. Ce passage du mythe à la raison n’est pas nouveau en Grèce. Nous nous souvenons déjà à l’époque archaïque que les intellectuels grecs ont délaissé les approches mythologiques de l’explication du monde en faveur des approches physiques.

Ainsi, il n’est plus question d’expliquer le monde par les dieux et les interventions de forces surnaturelles mais seulement par les éléments physiques. Et c’est le même tournant que prend ici la médecine à l’époque classique en Grèce antique.

Il n’est plus question d’expliquer les maladies par les interventions divines comme le font les prêtres mais défendre désormais « l’idée que la maladie est un phénomène naturel, effet de causes naturelles et que le traitement doit passer d’abord par l’observation détaillée et méthodiques des symptômes »7.

Ainsi, nous ne pouvons en aucun cas parler d’irrationalité en ce qui concerne la médecine quand on prend en compte la conception de βίος, de vie, chez les grecs et l’étude minutieuse de l’évolution de la médecine au moment même où elle est pratiquée au Ve et au IVe siècle av. J.-C..

Pour reprendre les mots très adéquats de Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel au sujet de l’approche rationnelle de l’exercice médicale, nous disons : « Quoi qu’il en soit, les débuts de cette médecine sont à l’unisson d’une pensée que l’on a repérée par exemple dans le genre historique, une pensée qui renonce aux présupposés arbitraires et cherche des preuves dans une nouvelle quête de la vérité »8.

  1. L’intérêt platonicien pour la démarche médicale

Si tout le discours philosophique de Platon ne tourne pas uniquement autour de la politique mais véhicule intrinsèquement une finalité et une visée politique comme il le laisse sous-entendre dans la Lettre VII9, alors l’intérêt pour la médecine dans les écrits de Platon aurait également une portée politique. Ainsi, le plus important pour Platon est de guérir la cité malade qui a vu son déchirement entre guerres civiles et troubles politiques. Ainsi, Platon déclarait que le genre humain ne mettra pas fin à ses maux avant que la race de ceux qui, dans la rectitude et la vérité, s’adonnent à la philosophie n’ait accédé à l’autorité politique ou que ceux qui sont au pouvoir dans les cités ne s’adonnent véritablement à la philosophie, en vertu de quelque dispensation divine10.

On comprend donc que le problème est de guérir la cité de ses « maux » et c’est la raison pour laquelle la « médecine est, de toutes les techniques, celle qui retient le plus constamment l’attention de Platon »11.

Ainsi, l’analogie entre le philosophe/politique et le médecin est quasiment omniprésent dans tous les écrits de Platon depuis les dialogues de jeunesse jusqu’à ceux de maturité. Il ne semble pas abandonner cette analogie étant donné que la médecine possède un rang supérieur par rapport aux autres techniques. Platon rappelle à plusieurs endroits des dialogues les mots homériques dans l’Iliade vantant la médecine puisqu’un seul médecin « vaut un grand nombre d’hommes »12.

Cet intérêt pour la médecine et pour la figure du médecin semble dépassé l’intérêt méthodologique uniquement puisque le médecin occupe une place importance dans la conception dogmatique de la vie chez Platon. Il est effectivement affirmé dans le Phèdre que le médecin occupe la quatrième place des réincarnations après le philosophe, le roi juste et l’homme politique13.

On comprend alors que la figure du médecin est nécessaire dans le corpus platonicien. Le médecin rappelle effectivement l’attitude du philosophe, puisqu’il ne peut en aucune manière se contenter du détail sans prendre en compte le général, l’universel ou disons mieux le tout. C’est exactement ce que préconise Hippocrate. Il n’est pas concevable du point de vue hippocratique (et donc du point de vue platonicien également) de traiter le corps sans connaître la nature de l’univers14.

Cette attitude de se tourner vers le tout n’est pas uniquement une joute rhétorique mais recèle bien évidemment la célèbre théorie des εἶδος (des Formes ou des Idées) de Platon qui trouve une sorte de justification dans la démarche hippocratique. Dans le Phèdre de Platon, Socrate et Phèdre discutent sur les conditions nécessaires pour devenir un bon orateur. La condition est évidemment de favoriser le savoir du tout au lieu du savoir du particulier, ce qui revient en fin de compte à la méthode d’Hippocrate.

Le médecin et le philosophe accompli (autrement dit le philosophe-roi) partagent en commun l’idée selon laquelle se tourner vers le tout (εἶδος) est la condition sine qua non de la bonne gestion du corps et de la cité. Ainsi, le médecin et l’homme politique n’agissent pas comme l’χρηματιστής, l’homme d’affaire, qui ne cherche par son art que l’enrichissement15 ou faire du mal à autrui, comme le faire périr16, puisque le médecin et le politique peuvent effectivement utiliser leurs arts respectifs pour s’enrichir ou pour en abuser au point de nuire.

Ce n’est donc pas seulement dans la méthode que l’analogie entre le médecin et le politique reste valide. Mais il s’avère que l’objectif du médecin et du politique reste le même, à savoir guérir le corps ou la cité puisqu’il s’agit dans les deux cas d’améliorer l’état de la chose malade et de passer ainsi de l’état de faiblesse à celui de force. C’est ce que suggère la fonction même de l’homme politique, du philosophe-roi. Il gouverne non pas pour son propre intérêt comme pourrait le penser Thrasymaque17, mais il gouverne en vue du bien en ayant à l’esprit le suivi de τοῦ ἀγαθοῦ ἰδέα, l’Idée du Bien.

C’est ainsi que Socrate se voyait comme étant le médecin d’Athènes. Car son attitude correspond en tous points, en ce qui concerne la cité, à l’attitude que pouvait avoir Hippocrate en ce qui concerne le corps : connaître le tout pour améliorer l’état du particulier tout en ne cherchant aucun profit. « Socrate pouvait ainsi s’ériger en emblème du médecin-politique : il est celui qui a voulu restaurer la santé dans la cité et dans les âmes de ses citoyens » pour le dire autrement avec les mots de Laurent Gerbier18.

À travers ce périple au cœur de la médecine antique grecque, nous avons découvert comment la médecine, bien loin d’être une simple technique de soin, représentait une démarche intellectuelle profonde, enracinée dans les interrogations fondamentales sur la nature, la vie et l’humain. L’exploration de cette symbiose entre médecine et philosophie chez les penseurs de la Grèce antique nous révèle non seulement l’ampleur de leur quête de compréhension, mais surtout l’impact durable de leurs réflexions sur les conceptions modernes de la santé, de la maladie et du soin.

En définitive, ce voyage dans le temps souligne l’importance de replacer la médecine dans le vaste panorama des savoirs humains, où elle constitue une fenêtre privilégiée sur les préoccupations éternelles de l’homme vis-à-vis du mystère de la vie et du cosmos. Ainsi, loin de n’être qu’un art ou une science, la médecine du Ve siècle av. J.-C. se révèle comme un pilier de la pensée humaine qui témoigne de l’inextricable lien entre la guérison du corps et celle de l’esprit, entre le soin des individus et celui de la cité.

Islam Belala

Notes :

1 Jacques Brunschwig, Geoffrey Lloyd et Pierre Pellegrin, Le savoir grec. Dictionnaire critique, Paris, Flammarion, 2011 (1996), p. 470.

2 Id.

3 Id.

4 Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel, Histoire grecque, Paris, Presses Universitaires de France, 2005 (1995), p. 230.

5 Voir Jacques Brunschwig, Geoffrey Lloyd et Pierre Pellegrin, Le savoir grec, Op. cit., p. 471 et ss.

6 Claude Orrieux et Pauline Schmitt Pantel, Histoire grecque, Op. cit., p. 231.

7 Id.

8 Id.

9 Nous signalons l’existence d’un débat quant à l’authenticité ou non de la Lettre VII de Platon. Nous n’avons pas la prétention de nous lancer dans une étude à ce sujet dans le présent essai car ce sujet demande un travail de fond. D’une manière plus générale, nous ne nous interdisons pas l’utilisation des textes considérés comme douteux ou apocryphes de Platon dans ce travail si cela permet de nous renseigner davantage sur certains points en ayant tout de même à l’esprit le fait que nous manipulons des références douteuses ou apocryphes. Notre approche vis-à-vis des textes faussement attribués à Platon est la suivante : nous pensons pouvoir utiliser les textes inauthentiques dans la mesure où il y a une pertinence philosophique et surtout dans la mesure où il n’y a aucune contradiction avec le corpus platonicien authentique. Au sujet de la Lettre VII, nous rejoignons plutôt l’avis de Luc Brisson qui considère ce texte comme authentique (avec la Lettre VIII) dans son édition française des Œuvres complètes de Platon et que nous utilisons comme édition de référence pour la plupart des cas. Luc Brisson explique son point de vue dans un court article intitulé « La Lettre VII de Platon, une autobiographie ? » dans Lectures de Platon, Paris, Vrin, 2000, p. 15-24, allant jusqu’à dire que « La Lettre VII est une autobiographie, qui se présente comme une apologie » (p. 24).

10 Platon, Lettre VII, 326a-b. Toutes les citations de Platon se feront, sauf indication contraire, en suivant l’édition de Luc Brisson des Œuvres complètes de Platon publiée chez Flammarion en 2008 et revue en 2011. Notre édition de référence est la version revue de 2011. Quant à la pagination, selon l’usage, nous suivrons l’édition publiée par Henri Estienne à Genève en 1578.

11 Pierre-Maxime Schuhl, « Platon et la médecine », dans Revue des Études Grecques, 73, 1960, p. 73.

12 Homère, Iliade, XI, 514. Citation reprise dans Platon, Politique, 297e et Banquet, 214b.

13 Platon, Phèdre, 248d.

14 Ibid., 270c.

15 Platon, République, I, 314c.

16 Platon, Politique, 298a-b.

17 Platon, République, I, 338e : Thrasymaque affirme en effet que « tout gouvernement institue les lois selon son intérêt propre, la démocratie institue des lois démocratiques, la tyrannie, des lois tyranniques, et ainsi pour tous les autres régimes politiques ».

18 Laurent Gerbier, « La politique et la médecine : une figure platonicienne et sa relecture averroïste », dans Astérion, 1, 2003, p. 5.

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