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Gaza : Un plan de trêve israélien, dévoilé par Joe Biden, rejeté par Israël

Vendredi dernier, le président américain a présenté de manière inattendue un plan en trois phases pour sortir de la guerre menée par Israël à Gaza. Le plan a été approuvé en principe par le Hamas mais le gouvernement israélien demeure réticent. Focus

Selon le New York Times, Benyamin Netanyahou est « dans l’embarras » après que Joe Biden a dévoilé, vendredi soir, un plan de cessez-le-feu à Gaza, élaboré par le gouvernement israélien lui-même.

Samedi soir, des dizaines de milliers d’Israéliens ont manifesté en faveur de ce plan, mais les ministres d’extrême droite ont menacé de renverser Netanyahou s’il l’approuve. « Le Premier ministre israélien jongle depuis longtemps avec des intérêts personnels, politiques et nationaux contradictoires, observe le quotidien américain ».

Benyamin Netanyahou face à un « dilemme »

Tout au long du week-end, les États-Unis ont intensifié leurs déclarations pour presser Israël à valider l’accord de cessez-le-feu. Samedi, Washington, Doha et Le Caire ont conjointement appelé les parties prenantes à finaliser cet accord basé sur les principes énoncés par Joe Biden.

Benyamin Netanyahou fait désormais face à un « dilemme » car, selon The Guardian, il peut « difficilement repousser le plan de Joe Biden pour mettre fin à la guerre à Gaza. Mais l’accepter provoquerait la démission des ministres d’extrême droite et la chute de son gouvernement ».

De son côté, le Hamas a réagi positivement au discours de Biden, mais insiste sur un cessez-le-feu permanent. Un point crucial qui cristallise l’opinion israélienne.

Israël refuse un plan israélien

Selon le Financial Times, Netanyahou pourrait temporiser, espérant que d’autres développements, comme la réponse du Hamas, le dispensent de prendre une décision risquant de menacer son gouvernement.

Dans le plan présenté par Joe Biden, la première phase est constituée d’un cessez-le-feu provisoire de six semaines, incluant un échange otages-contre-prisonniers et l’arrivée d’une aide humanitaire importante à Gaza. La deuxième phase prévoit une « cessation permanente des hostilités » avec retrait des forces israéliennes.

Une cessation permanente que refuse Benyamin Netanyahou « tant que l’objectif de destruction du Hamas n’est pas atteint ». Une énième contraction alors « qu’il s’agit bien d’un accord qu’Israël avait accepté », d’après Ophir Falk, conseiller du ministre israélien pour les affaires internationales.

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