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Azzedine Gaci : hasard du calendrier ou signe du destin ?

Azzedine Gaci : hasard du calendrier ou signe du destin ? Mizane.info

Mizane.info publie un court billet de Azzedine Gaci sur les surprises provoquées par les hasards de calendrier du 7 juillet.

Le second tour des élections législatives aura lieu ce dimanche 7 juillet, qui coïncide avec le 1er jour de l’année 1446 de l’Hégire, où le Prophète (Psl) a effectué la « Hijjra », l’émigration de la Mecque vers Médine.

C’est un hasard du calendrier, arguera certains, là où d’autres y voient naïvement un signe du destin, un signal pour se préparer à partir, à faire la « Hijra », car nous nous sommes confrontés à la même situation du Prophète (Psl), il y a quatorze siècles. 

À l’époque du prophète (Psl), des jeunes compagnons voulaient revivre cet événement de la « Hijra », qui allait changer le cours de l’histoire, et auquel ils n’avaient pas participé. 

La réponse du prophète était sans équivoque : « Point d’émigration après l’ouverture de la Mecque » (Bukhari et Muslim). Dans un autre hadith, très célèbre, il dit : « L’émigrant (AlMouhajir) est celui qui délaisse ce que Dieu a interdit » (Bukhari et Muslim).

Nos imams ont le devoir de s’attaquer aux idées préconçues et inexactes – comme la tentation de la « Hijjra », qui a force de loi dans les milieux de certains jeunes musulmans. Ils doivent donner des repères à ces jeunes, leur apprendre l’humilité, le respect, le sens des limites et la responsabilité et les convaincre qu’ils sont chez eux, ici en France. 

Notre responsabilité, aujourd’hui, est sans commune mesure. Il y a des thèses qui veulent placer l’évolution de notre société en France dans un schéma conflictuel, nous en sommes conscients. Nous nous situons dans une perspective tout à fait différente. Nous œuvrons à construire une société tournée vers le respect et l’entente mutuelle, le partage et la solidarité, et la collaboration.

Continuons à travailler modestement ensemble pour une France unie, juste, tolérante, fraternelle et respectueuse des droits de chacun.

N’oubliez pas d’aller voter ce dimanche 7 juillet, inschâAllah.

Azzédine GACI

2 Responses

  1. Bonjour,
    La meilleure parole est celle qui va droit au but. Cet article en est l’illustration parfaite.
    La plupart des imams 2.0 ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ne savent pas répondre aux préoccupations des jeunes qui aiment leur religion et veulent l’apprendre. Mais ce qu’on leur propose se limite à des informations sur la religion. Mais pour que l’information accède à la connaissance et celle-ci à la compréhension adéquate (véritable sens du mot fiqh), il faut l’engagement de l’être qui fait l’effort de migrer du moi psychologique pour s’installer dans le moi spirituel. Nous avons là le vrai sens de la hijra. Mais cette démarche de l’esprit inhérente à l’islam est occultée. Tout l’apprentissage que desservent les mosquées sa cantonne dans la transmission d’informations sur la religion.
    La purification de l’ego est reléguée à l’arrière plan de nos préoccupations. Et ceux (les adeptes du soufisme) qui prétendent l’enseigner manquent souvent à ses impératifs. Il suffit de voir ceux qui se réclament des voies spirituelles (toroq) pour s’en rendre compte.
    La hijra, et la Prophète ç l’a très bien dit, consiste à délaisser les péchés, les mauvaises habitudes, les postures psychiques instables, les ambitions voraces etc. Car la hijra est d’ordre spirituel et métaphysique. Elle n’est point subordonnée à l’espace et au temps.

  2. Bonjour,
    La meilleure parole est celle qui va droit au but. Cet article en est l’illustration parfaite.
    La plupart des imams 2.0 ne savent pas de quoi ils parlent. Ils ne savent pas répondre aux préoccupations des jeunes qui aiment leur religion et veulent l’apprendre. Mais ce qu’on leur propose se limite à des informations sur la religion. Mais pour que l’information accède à la connaissance et celle-ci à la compréhension adéquate (véritable sens du mot fiqh), il faut l’engagement de l’être qui fait l’effort de migrer du moi psychologique pour s’installer dans le moi spirituel. Nous avons là le vrai sens de la hijra. Mais cette démarche de l’esprit inhérente à l’islam est occultée. Tout l’apprentissage que proposent les mosquées se cantonne dans la transmission d’informations sur la religion.
    La purification de l’ego est reléguée à l’arrière plan de nos préoccupations. Et ceux (les adeptes du soufisme) qui prétendent l’enseigner manquent souvent à ses impératifs. Il suffit de voir ceux qui se réclament des voies spirituelles (toroq) pour s’en rendre compte.
    La hijra, et la Prophète ç l’a très bien dit, consiste à délaisser les péchés, les mauvaises habitudes, les postures psychiques instables, les ambitions voraces etc. Car la hijra est d’ordre spirituel et métaphysique. Elle n’est point subordonnée à l’espace et au temps.

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