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Gaza : l’armée israélienne reconnait un manque de munitions et de personnel

L’armée israélienne a reconnu, ce lundi, que de nombreux chars avaient été endommagés pendant la guerre à Gaza. Les forces de défense israélienne ont également admis, dans un document présenté à la Cour suprême, un manque de tanks, de munitions et aussi de personnel. Zoom.

L’armée israélienne a admis, lundi, qu’elle manquait de chars et de munitions dans le cadre de sa guerre meurtrière qu’elle mène actuellement à Gaza. Cet aveu a été formulé en réponse à la Cour suprême israélienne concernant une requête demandant l’incorporation de combattantes dans le Corps des blindés de l’armée.

En raison de cette grave pénurie, le chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, a décidé de retarder l’incorporation du personnel féminin aux postes de combat jusqu’en novembre 2025.

Une pénurie de chars et d’effectif

Un article du quotidien israélien Yedioth Ahronoth rapporte que l’armée israélienne a admis, dans un document soumis à la Cour suprême d’Israël, qu’un grand nombre de ses chars avaient été endommagés durant la guerre de Gaza et qu’elle manquait également de munitions

Depuis le début de la guerre le 7 octobre dernier, de nombreux chars ont été endommagés. Il y a également un manque de personnel, explique ce document soumis à la Cour suprême. Le journal indique, en citant le document présenté à la Cour :

« Le nombre de chars opérationnels dans le corps est insuffisant pour les besoins de la guerre et pour mener des expériences de déploiement de personnel féminin »

En effet, cet aveu est intervenu en réponse à une pétition demandant l’incorporation de combattantes dans le Corps des blindés de l’armée. Le document présenté aux juges souligne ainsi que « ce n’est pas le moment de mener des expériences sur le déploiement d’effectifs féminins au sein de l’armée ».

Une résultante de la résistance à Gaza et au Liban

Les médias israéliens attribuent clairement la pénurie de chars et de munitions de l’armée israélienne aux combats intenses menés à Gaza et à la frontière libanaise face à la résistance, depuis plusieurs mois.

Ce manque serait également lié au blocage de certaines munitions par les États-Unis, notamment les obus d’artillerie, que Joe Biden avait conditionné à l’absence d’offensive contre Rafah. Ignorant sciemment les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies, Israël poursuit son massacre à Gaza, commencée le 7 octobre dernier.

Neuf mois après le début de la guerre, la majorité de l’enclave Palestinienne est en ruine et les habitants subissent un blocus paralysant l’accès à la nourriture, à l’eau potable et aux médicaments. Israël est notamment poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice.

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