Des chercheurs ont découvert, sur la lune, l’existence d’une cavité de 45 mètres de large et jusqu’à 80 mètres de long. La grotte pourrait permettre aux futurs astronautes de s’abriter et de se protéger de l’environnement hostile de la surface lunaire. Explications.
La revue « Nature Astronomy » a annoncé, ce lundi 15 juillet, que des chercheurs de l’Université de Trente en Italie ont révélé l’existence d’une cavité sur la lune. Cela faisait plus de 50 ans que les chercheurs débattaient de l’existence de tunnels.
« Plusieurs ouvertures souterraines potentielles ont été enregistrées à la surface de la Lune », au niveau de la Mer de la Tranquillité, soit l’endroit où l’humain a posé le pied sur la Lune pour la première fois, indique la revue spécialisée.
Une futur base lunaire pour les astronautes
Grâce aux données fournies par la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO), les scientifiques ont pu établir qu’un des trous, de plus de 130 à 170 mètres de profondeur, mène à une grotte. La cavité en question fait environ 45 mètres de large et jusqu’à 80 mètres de long.
Elle est donc suffisamment grande pour servir à une « éventuelle future habitation », comme l’explique la revue Nature Astronomy , et même pour voir s’implanter une base lunaire :
« C’est un site prometteur pour une base lunaire, car elle offre un abri contre l’environnement hostile de la surface (de la Lune) et pourrait soutenir l’exploration humaine à long terme de la Lune »
Cette base pourrait permettre aux astronautes de se protéger des nombreux dangers de la Lune, tels que les impacts de météorites et les rayonnements cosmiques et solaires, qui sont jusqu’à 150 fois plus puissants sur la surface lunaire que sur Terre.
Comment y accéder ?
Cette grotte pourrait également être une aubaine grâce à sa température intérieure favorable, avec une moyenne d’environ 17 °C, contrastant avec les températures extrêmes à la surface de la Lune, allant de 127 à -173 °C. Cependant, avant d’en arriver là, il faut déjà savoir comment y accéder comme le précise, Robert Wagner, chercheur à l’Arizona State University :
« Pour y pénétrer, il faut descendre 125 mètres avant d’atteindre le fond, et le bord est une pente abrupte de débris détachés où tout mouvement déclenché de petites avalanches sur les personnes en dessous »
Une autre curiosité concerne ce qui se trouve sous ces grottes et la composition des roches : « ces grottes pourraient également contenir de l’eau, de la glace ou d’autres ressources », explique le Pr Bruzzone, l’un des auteurs de l’étude, à la chaîne australienne ABC.
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