Ce dimanche, le Hezbollah a effectué une attaque au drone sur une base militaire en Israël. Selon l’armée israélienne, quatre soldats sont morts dans l’attaque. Le parti libanais revendique une dizaines de soldats israéliens tués. Focus.
Plusieurs dizaines de soldats israéliens ont été tués, hier soir, dans une attaque de drone, sur la base militaire de Binyamina, dans le centre d’Israël. Dans un communiqué, le Hezbollah a revendiqué l’offensive en représailles à l’assassinat de son ex-chef, Hassan Nasrallah. Le parti libanais menace également de poursuivre ses frappes si Israël continue son offensive au Liban.
Une attaque « difficile et douloureuse » pour Israël
Ce dimanche 13 octobre, l’armée israélienne a annoncé la mort de quatre soldats tués dans une base militaire à Haïfa. Selon le Hezbollah, plusieurs dizaines de soldats ont été tués. Le parti libanais précise, dans un communiqué avoir « lancé un escadron de drones d’assaut sur la grande base de la Brigade Golani à Binyamina ».
Il s’agit de l’attaque la plus conséquente depuis l’invasion israélienne au Liban, le 23 septembre. Le chef d’état-major de l’armée israélienne a qualifié cette offensive de « douloureuse » :
« Nous sommes en guerre. Une attaque contre une base d’entraînement sur le front intérieur est difficile et les conséquences sont douloureuses »
Plus de 1300 morts au Liban depuis fin septembre
Dans un deuxième communiqué, le Hezbollah a menacé Israël de nouvelles frappes si son offensive au Liban se poursuit. Il souligne que l’attaque « au sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il continue ses agressions contre notre peuple ».
Le ministère de la Santé libanais a annoncé hier que 51 personnes sont mortes dans des frappes israéliennes au Liban. Cela porte porte à plus de 1 300 le nombre de morts dans le pays depuis le 23 septembre.
Nouveau massacre à Gaza
A Gaza, la défense civile locale a annoncé hier la mort d’une quinzaine de personnes dans un bombardement israélien. Israël a ciblé une école transformée en refuge pour les déplacés.
Des enfants et « des familles entières » ont été brûlés vifs dans le camp de Nousseirat. Ce massacre a également fait « cinquante blessés », selon cette organisation.
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