Contre toute attente, ce 6 novembre 2024, Donald Trump est devenu le 47e président des États-Unis. Après une opposition de plusieurs semaines face à la favorite Kamala Harris, conspuée par une partie de l’électorat musulman, Donald Trump a finalement remporté une majorité de grands électeurs. Focus
C’est désormais officiel. Ce mercredi, Donald Trump a été élu 47e président des États-Unis, marquant ainsi sa deuxième victoire à la présidence. Très tôt dans la matinée, il a proclamé sa victoire devant ses partisans au Centre des congrès de West Palm Beach : « Nous avons obtenu la victoire politique la plus incroyable que notre pays n’ait jamais vue auparavant ».
Donald Trump déjoue les pronostics
Contre toute attente, le candidat républicain Donald Trump a été élu président des États-Unis. Les sondages donnaient Kamala Harris en tête jusqu’au dernier jour avant l’élection, mais Donald Trump a finalement déjoué tous les pronostics.
En plus de la présidence, les républicains ont également remporté le Sénat. Jusqu’aux élections de mi-mandat, les pouvoirs exécutifs et législatifs seront donc à majorité républicaine. Dans la nuit de mardi à emrcredi, Donald Trump a rapidement revendiué une victoire historique :
« Nous avons obtenu la victoire politique la plus incroyable que notre pays n’ait jamais vue auparavant. Nous avons fait l’histoire ce soir. Regardez ce que nous avons vu, c’est fou »
Les mesures phares de la campagne
Comme en 2016, l’immigration a été « le sujet numéro 1 » de la campagne de Donald Trump. Il a promis « la plus grande opération d’expulsion » de migrants clandestins de l’histoire du pays. Sur le plan économique, il a reçu le soutien de plusieurs personnalités du monde des affaires, notamment Elon Musk, patron de Tesla et X.
Donlad Trump s’est engagé à faire des États-Unis « la capitale mondiale du bitcoin et des cryptomonnaies ». Parmi ses mesures phares, il prévoit de taxer de 10 à 20 % supplémentaires l’importation de produits étrangers.
En matière d’énergie, le nouveau président souhaite diviser les prix par deux en augmentant la production de gaz et de pétrole. Concernant le climat, Trump a qualifié la question de « canular » malgré le fait que les États-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.
Trump face à Israël
Face à la guerre menée par Israël à Gaza, Donald Trump a réaffirmé son soutien « total et inconditionnel » à l’État israélien. Il a souligné un bilan qu’il juge historique, en faveur d’Israël, incluant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale, la souveraineté israélienne sur le Golan, et les accords d’Abraham.
Il a notamment promis de renforcer le soutien militaire à Israël. Cependant, il a exprimé des réserves sur la manière dont Israël mène son offensive, déclarant que le gouvernement israélien « perd totalement la guerre de la communication ».
Concernant l’Ukraine, Donald Trump a critiqué les aides financières votées par le Congrès américain pour Kiev, estimant que les États-Unis devraient « arrêter de donner de l’argent sans espérer être remboursés ».
L’électorat musulman
Depuis le début du génocide d’Israël à Gaza, la communauté musulmane aux États-Unis s’est détournée de son vote démocrate traditionnel. Cette incertitude électorale a probablement contribué à la victoire de Donald Trump.
Une grande partie de la communauté a voulu sanctionner le Parti démocrate pour son soutien militaire à Israël. L’imam Hassan Qazwini, fondateur de l’Islamic Institute of America, a déclaré ne pas indiquer aux gens « pour qui voter » :
« Aucun candidat ne nous aidera. Kamala Harris malheureusement a considéré les musulmans comme acquis, mais elle avait tort »
De son côté, Donald Trump a promis la paix et a capitalisé sur la colère de la communauté arabe contre la guerre à Gaza.
A lire aussi :