Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a finalement annulé son déplacement en France, où il était attendu pour assister au gala « Israel is Forever ». Cette annulation intervient alors que plusieurs organisations de défense des droits humains s’apprêtaient à déposer une plainte pour complicité de torture contre le ministre. Zoom.
Le ministre des Finances israélien Bezalel Smotrich a annulé sa participation au gala controversé « Israel is Forever » à Paris, a annoncé le préfet de Paris. Cette décision intervient alors que plusieurs organisations de défense des droits humains avaient préparé une plainte pour complicité de torture contre lui. Les syndicats et associations, mobilisés pour l’annulation du gala, considèrent ce retrait comme une occasion manquée mais également comme une victoire symbolique.
Une plainte prête à être déposée
Une plainte pour complicité de torture était prête à être déposée par la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), Al-Haq, Al Mezan, le Centre palestinien pour les droits de l’homme (PCHR), et la Ligue des droits de l’Homme (LDH) contre le ministre israélien Bezalel Smotrich.
Cette action devait être engagée devant le Parquet du pôle crimes contre l’humanité. La présence du ministre israélien était attendue en France pour le gala organisé par l’association Israël is Forever à Paris. « Aucun voyage à Paris n’était prévu », a confirmé hier le porte-parole israélienne, Ephraïm David, interrogé sur la venue en France de Bezalel Smotrich.
Selon le préfet de Paris, Laurent Nuñez, le ministre israélien des Finances aurait préféré annuler sa venue. Il n’est pas exclu qu’il participe, tout de même, à distance.
« L’heure de la justice et de la responsabilité à sonné »
Les organisations de défense des droits humains avaient élaboré une plainte visant le ministre israélien Bezalel Smotrich pour « complicité de crime de torture » en vertu de la compétence universelle des tribunaux français.
Dans une déclaration commune, ces organisations soulignent que depuis le début d’une campagne « génocidaire », la population de Gaza subit un traitement « de torture collective », incluant des bombardements incessants, des privations de soins et de nourriture, ainsi que des déplacements forcés.
Malgré cette visite annulée, la FIDH, Al-Haq, Al Mezan, le PCHR et la LDH ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la lutte contre l’impunité des responsables israéliens. « Les dirigeants israéliens doivent comprendre que l’heure de la justice et de la responsabilité à sonné », ont-ils déclaré.
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