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Inde : une campagne controversée contre une mosquée fait six morts

Mosquée inde

En Inde, une campagne violente des nationalistes hindous contre une mosquée de Sambhal, dans l’Uttar Pradesh, a fait six morts dimanche dernier. Les affrontements ont éclaté lorsque des scientifiques, saisie par un ordre de justice locale, sont venus vérifier si la mosquée, construite par les Moghols au XVIe siècle, se trouvait sur les ruines d’un temple hindou. Zoom.

C’est un nouvel exemple de la répression du nationalisme hindou qui a eu lieu, ce dimanche, à Sambhal en Inde. L’altercation s’est produite lorsque des scientifiques sont entrés sur le site de la mosquée Shahi Jamaa datant du XVIIe siècle, dans l’État de l’Uttar Pradesh, pour déterminer si elle avait été construite sur un ancien temple hindou. Leur présence a provoqué un rassemblement des fidèles de la mosquée, qui ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre.

Les musulmans s’opposent à la destruction de la mosquée

Dimanche dernier, six musulmans ont été tuée et une vingtaine de policiers blessés lors d’affrontements autour du site de la mosquée Shahi Jamaa à Sambhal, dans l’État de l’Uttar Pradesh, selon un bilan publié mardi par les autorités.

Le gouvernement de l’Uttar Pradesh, dirigé par les nationalistes hindous, s’est appuyé sur un ordre de justice locale pour mener des fouilles sur le terrain de la mosquée, envisageant une éventuelle reconstruction. Une commission s’était déjà rendue sur le site le 19 novembre sans incident.

Cependant, lors de sa seconde visite le dimanche 24 novembre, des centaines de fidèles se sont rassemblés pour s’opposer à la fouille, déclenchant des violences. La mosquée de Sambhal a été construite en 1526 par un courtisan des empereurs moghols Babur et Humayun.

L’instrumentalisation des tensions intercommunautaires

Les forces de l’ordre ont déclaré avoir « riposté uniquement avec des gaz lacrymogènes et des balles de défense ». Les affrontements ont conduit à 25 interpellations. Suite à l’incident, les autorités locales ont coupé l’accès à Internet et fermé les écoles dans le district de Sambhal.

Elles ont également interdit aux organisations sociales et aux représentants publics d’entrer dans la ville sans autorisation préalable jusqu’au 1er décembre. L’opposition a énoncé un nouveau cas d’instrumentalisation des tensions intercommunautaires.

Depuis l’arrivée au pouvoir du Premier ministre Narendra Modi en 2014, les associations ultranationalistes hindoues ont intensifié leurs efforts pour détruire les mosquées qu’elles semblent construites.

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