Edit Template

Liban : le cessez-le-feu avec Israël en voie de rupture ?

Liban Israël

Alors que le cessez-le-feu entre le Liban et Israël entre dans son deuxième mois, les craintes d’une rupture imminente augmentent. Des sources libanaises accusent les forces israéliennes de maintenir leur présence dans les villages frontaliers, tandis que le Hezbollah menace d’intervenir. Le point de la rédaction.

Au cours du premier mois du cessez-le-feu, Israël a détruit des villes frontalières (au Sud Liban) à une échelle environ « deux fois supérieure à celle qu’il avait détruite » pendant les quatorze mois de guerre, rapporte le journal Al-Akhbar. Israël est également accusé de volontairement « conserver le territoire, situé près de la frontière avec la Palestine, sans aucun résident ».

Le Hezbollah menace d’intervenir

Hassan Fadlallah, représentant du Hezbollah au parlement libanais, a accusé Israël d’utiliser le cessez-le-feu pour mener des actions destructrices et agressives dans les villages frontaliers. Il a également blâmé l’État libanais, le comité international de surveillance, la FINUL et les pays impliqués dans l’accord pour ne pas empêcher ces violations.

Selon le quotidien libanais Al-Akhbar, le Hezbollah a averti que si les forces de sécurité libanaises ne parviennent pas à contenir les attaques israéliennes, il interviendra directement :

« Bien que le Hezbollah reste attaché au cessez-le-feu, il a commencé à signaler qu’il n’hésiterait pas à agir sur la base du droit à l’autodéfense du Liban, comme le stipule l’accord. »

Israël sape le cessez-le-feu

L’accord de cessez-le-feu signé le 27 novembre stipule que Tsahal doit se retirer du sud du Liban d’ici la fin janvier, laissant la place à l’armée libanaise et à la FINUL.

Un comité composé de représentants de la FINUL, des États-Unis, de la France, d’Israël et du Liban est chargé de surveiller le respect de cet accord. Israël peut agir contre des menaces immédiates mais doit signaler, en amont, les menaces au comité.

Dans un éditorial, Ibrahim Al-Amine, rédacteur en chef d’Al-Akhbar, indique qu’Israël a détruit massivement le sud du Liban, empêchant des dizaines de milliers de personnes de retourner chez elles et entravant le travail des équipes de la défense civile.

Le comité reste sourd aux avertissements

L’armée israélienne a nié toute violation de l’accord, affirmant que ses frappes visaient les violations commises par le Hezbollah. Plusieurs responsables israéliens envisagent notamment de maintenir leurs forces au sud du Liban au-delà de la date limite de retrait de 60 jours, invoquant des préoccupations en matière de sécurité.

Récemment, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a demandé sans succès aux États-Unis d’intervenir. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, n’a reçu aucune « réponse convaincante » après avoir averti ses interlocuteurs du « comité » que « ce que fait Israël sape l’accord [de cessez-le-feu] et menace de le renverser ».

A lire aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

NEWSLETTER

PUBLICATIONS

À PROPOS

Newsletter

© Mizane.info 2017 Tous droits réservés.

slot777