Des bombardements israéliens incessants ont touché une centaine de cibles dans Gaza depuis le début du week-end. Samedi soir, le ministère de la Santé sur place a affirmé que l’armée israélienne avait mené 94 frappes au cours des 72 dernières heures, causant la mort de 184 personnes. Ce dimanche, le ministère confirme qu’au moins 88 Palestiniens ont perdu la vie. Le retour de la rédaction.
L’augmentation de la fréquence et de l’intensité des frappes israéliennes a débuté jeudi matin 2 janvier. Vendredi, le ministère de la Santé a indiqué qu’au moins 77 personnes avaient péri en 24 heures dans l’enclave palestinienne, ouvrant les hostilités à plusieurs jours de bombardements sans précédent.
Des frappes agressives et cruelles
Dans une déclaration, le bureau de presse du Hamas a qualifié l’escalade des frappes d’« agressive et cruelle », visant des civils sans défense ainsi que des zones d’habitation, particulièrement dans la ville de Gaza.
Des responsables des secours locaux ont confirmé une montée en puissance des attaques aériennes israéliennes au cours des trois derniers jours. Le communiqué attribue à l’armée israélienne la pleine responsabilité de ces « actes atroces » et dénonce également le soutien militaire et politique fourni par l’administration américaine à Israël.
Les allégations de l’armée israélienne
Le texte exhorte la communauté internationale et le Conseil de sécurité de l’ONU à assumer leurs devoirs juridiques et éthiques en dépêchant des équipes d’enquête indépendantes pour documenter ces « violations graves » et s’assurer que leurs responsables soient traduits en justice.
De son côté, l’armée israélienne a confirmé vendredi avoir frappé, en l’espace de 24 heures, « environ 40 lieux où des membres du Hamas se rassemblaient » dans la bande de Gaza. Une allégation réfutée, par Mahmoud Bassal, qui souligne que l’armée israélienne « perpètre des massacres sous prétexte que des militants [du Hamas] seraient présents ».
8 nourrissons meurent de froid
Par ailleurs, un huitième nouveau-né est décédé à Gaza en raison des conditions hivernales extrêmes et de l’absence d’abris adaptés, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
« Le froid et le manque de refuges entraînent la mort de nourrissons à Gaza. 7 700 nouveau-nés sont privés de soins essentiels. À ce jour, au moins sept bébés auraient succombé », a déclaré l’UNRWA sur X.
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