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Bénin : Kémi Séba annonce sa candidature à la présidentielle de 2026

Le militant panafricaniste Kémi Séba a annoncé hier son intention de concourir à l’élection présidentielle prévue au Bénin en 2026. Dans une vidéo publiée sur X, il a expliqué avoir répondu aux « appels incessants » de ses compatriotes pour devenir leur « porte-voix » et représenter un espoir de transformation profonde. Explications.

« Après des mois de réflexion, pour ne pas dire des années, j’ai décidé d’accepter vos demandes incessantes visant à me pousser à être candidat à la présidence du Bénin », a annoncé Kémi Séba, lors d’une allocution vidéo publiée ce dimanche. Toutefois, le leader panafricaniste n’est pas certain d’être éligible à la candidature pour accéder aux élections.

Une crise sociale sans précédent

Dans une publication vidéo, d’une dizaine de minute, Kémi Séba a longuement critiqué la situation sociale au Bénin, marquée par une division grandissante entre « une minorité fortunée et la majorité de la population qui endure des conditions difficiles ».

« Le Bénin connaît une crise sociale sans précédent, une crise sociale qui favorise les plus riches pendant que la quasi-totalité du peuple vit dans des conditions qui dépassent l’entendement. »

Le président de l’Ong Urgences Panafricanistes a également pointé du doigt le président en exercice, Patrice Talon, accusant son administration de nuire aux entrepreneurs locaux tout en accordant des privilèges aux entreprises étrangères. « Les entreprises françaises contrôlent massivement l’économie béninoise » a-t-il dénoncé.

Une candidature non garantie

Selon les règles établies par le code électoral béninois, tout aspirant à la fonction présidentielle doit être présenté par un parti politique et obtenir l’appui d’au moins 20 % des élus locaux ou parlementaires. Ces exigences compliquent l’accès à cette fonction pour les figures issues de mouvements indépendants. Pour surmonter ces obstacles, Kémi Séba a proposé trois stratégies envisageables pour garantir sa candidature.

« La première option sera que le parti d’opposition Les Démocrates de l’ancien président Boni Yayi, nous porte candidat à l’élection présidentielle de 2026. » a-t-il expliqué. En cas d’échec de cette option, il prévoit de rassembler une large alliance afin de réclamer une réforme du code électoral, estimant qu’il vise uniquement à « exclure les véritables opposants ».

« La dernière option, c’est une triangulation des forces appelée l’Opération Jéricho qui s’appuiera sur une base tripartite. Une logique de mobilisation, de contestation populaire, et une prise de responsabilité de ceux qui sont habilités dans le pays à faire basculer les choses pour que le peuple puisse reprendre le pouvoir. »

Patrice Talon ne se représentera pas

La période pour soumettre les candidatures à cette élection débutera en octobre 2025, soit six mois avant le scrutin.

Le président actuel, Patrice Talon, qui en est à son deuxième et dernier mandat autorisé par la Constitution, a réitéré à plusieurs reprises qu’il ne compte pas modifier la loi fondamentale pour briguer un nouveau mandat.

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