Entre le 6 et le 25 janvier 2025, dans le sud et l’est de Londres, sept établissements communautaires dont des mosquées, des centres islamiques et une école primaire musulmane, ont été victimes d’actes de vandalisme islamophobes. La police londonienne a qualifié ces attaques de « crimes de haine choquants ». Zoom.
Plusieurs établissements de la communauté musulmane ciblés par des actes islamophobes dans l’est et le sud de Londres. Sept mosquées, centres islamiques et école sont touchés. Ces incidents, survenus entre le 6 et le 25 janvier, font l’objet d’une enquête judiciaire.
Un groupe islamophobe en ligne derrière ces actes ?
Selon certaines informations, ces attaques auraient été perpétrées sous l’incitation d’un groupe islamophobe actif sur Telegram, offrant une récompense de 100 £ pour chaque acte de vandalisme contre la communauté musulmane.
La police de Londres a qualifié ces actes de « crimes de haine choquants ». Parmi les lieux visés figurent la mosquée de Stratford et la mosquée Jamia à Leyton, toutes deux situées à l’est de Londres. L’école primaire Noor Ul Islam a également été la cible de dégradations.
L’Association islamique de Stratford, qui gère l’une des mosquées touchées, a exprimé sa gratitude envers le soutien de la communauté locale. Son porte-parole a précisé :
« Ce n’est pas un acte de foi, c’est un acte de lâcheté. Mais ils ne nous intimideront pas. Nous ne vivrons pas dans la peur. Ensemble, en tant que communauté unie, nous resterons forts. »
7 Mosques across London have been vandalised, in what “authorities have describe as hate crime”
This Graffiti includes "Stop Islam," "Remigration," as well as references to paedophilia and Christian iconography were spray painted onto the Masjids. pic.twitter.com/7HLFH1eMCQ
Ces événements témoignent d’une montée inquiétante de l’islamophobie dans la capitale britannique. Bien que la police ait renforcé ses patrouilles dans les zones concernées, aucune arrestation n’a encore été effectuée.
La haine n’a pas sa place à Londres
Jon Savell, commissaire adjoint chargé du maintien de l’ordre à Londres, a souligné comprendre que « les communautés musulmanes se sentent particulièrement préoccupées par leur sécurité après cette série de crimes haineux choquants ».
Il a ajouté que « la haine n’a pas sa place » dans les rues de Londres et rappelé son engagement à « la combattre pour que les Londoniens de tous horizons et de toutes communautés se sentent en sécurité ».
