Ce qui se passe en Palestine est une extermination en cours, celle du peuple palestinien. Même si le mot génocide signifie extermination, ce second terme est beaucoup mieux compris et perçu quant à la réalité effroyable qu’il indique. Le billet de la rédaction.
Il arrive qu’un mot dissimule ou dévoile davantage une réalité qu’un autre. D’une certaine manière, c’est le cas du mot génocide dont voici la définition : extermination systématique d’un groupe humain de même race, langue, nationalité ou religion par racisme ou par folie. (source : centre national des ressources textuelles et lexicales).
Donc le génocide est une extermination en cours. Ainsi, les Palestiniens subissent une extermination, sont en train d’être exterminés.
Nous assistons donc, impuissants, à l’extermination du peuple palestinien tout comme les Indiens d’Amérique et de nombreuses peuplades d’Amérique du sud ont été exterminés. La comparaison n’est pas inutile quand on sait le rapprochement des imaginaires historiques et des narratifs américano-sionistes.
Une extermination en cours d’exécution
Quand ce processus s’achèvera, l’extermination complète des Palestiniens sera définitive. Or, le terme d’extermination, utilisée pour qualifier le génocide juif par les nazis, est beaucoup plus fort et parlant que celui, technique, de génocide, et ce alors même que la définition d’un génocide est une extermination.
Il arrive que la réalité référée par un terme soit plus immédiatement évidente que le terme ou que l’un des termes employés pour la désigner. Il faut donc parler d’extermination et/ou de processus d’extermination.
Ceux qui, par cynisme, oseraient contester ce fait en raison de l’existence de nombreux Palestiniens, devront alors cesser d’employer ce même terme en parlant des Indiens d’Amérique ou des Juifs d’Europe, puisqu’il en existait encore au lendemain de ces deux génocides, fussent quelques centaines ou milliers.
Extermination. Voilà le mot qui qualifie le plus justement ce que s’y se passe en Palestine, ce que font les sionistes israéliens et états-uniens, voilà le mot qu’il nous faudra désormais tous employer.