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Assange : la justice britannique demande des garanties aux États-Unis

La justice britannique a donné trois semaines aux autorités américaines pour fournir des garanties que le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, ne sera pas condamné à la peine de mort si son extradition vers les États-Unis est confirmée. Explications.

Le Royaume-Uni a demandé mardi aux Etats-Unis de nouvelles garanties quant au traitement qui serait réservé à Julian Assange, sans quoi elle accorderait au fondateur de WikiLeaks un dernier recours au Royaume-Uni contre son extradition.

Trois semaines de répit

Les juges britanniques ont accordé trois semaines aux autorités américaines pour garantir que Julian Assange bénéficierait du premier amendement de la Constitution américaine, protégeant la liberté d’expression, et qu’il ne serait pas condamné à mort.

Selon les juges Victoria Sharp et Jeremy Johnson « si ces assurances ne sont pas fournies » dans ce délai, Julian Assange pourra faire appel de la décision de l’extrader, accordée en juin 2022 par le gouvernement britannique.

Si les garanties sont fournies, une nouvelle audience est prévue le 20 mai pour évaluer la satisfaction des demandes de la justice britannique et décider si Julian Assange peut ou non bénéficier d’un dernier recours au Royaume-Uni.

Ultime espoir : la Cour européenne des droits de l’Homme

Cette bataille judiciaire a débuté en janvier 2021 lorsque la justice britannique avait initialement refusé l’extradition du fondateur de Wikileaks, invoquant un risque de suicide. Cependant, cette décision a été renversée en 2022.

Pour rassurer sur son traitement, les États-Unis ont assuré sans convaincre qu’il ne serait pas incarcéré à la prison de très haute sécurité ADX de Florence (Colorado) et qu’il recevrait les soins nécessaires. Il risque, sur place, 175 ans de prison pour avoir publié plus de 700 000 documents confidentiels à partir de 2010 sur les activités militaires et diplomatiques américaines.

Un espoir subsiste pour Julian Assange : la Cour européenne des droits de l’Homme. « On espère avoir le temps de (la) saisir pour intervenir à temps » avait déclaré son épouse avant l’audience.

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