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Biodiversité : 73 % des populations de vertébrés ont disparu en 50 ans

Rapport WWF nature

L’étude « indice planète vivante », publié par le Fonds mondial pour la nature (WWF), alerte sur le déclin alarmant de la biodiversité : 73% des populations de vertébrés sauvages ont disparu en 50 ans sur la planète. Focus.

Selon une étude du WWF (le fonds mondial pour la nature), entre 1970 et 2020, les populations d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, de poissons et de reptiles ont diminué en moyenne de 73 % à l’échelle mondiale.

La précédente édition de 2022 signalait une chute de 69 %. « On a peur que la nature fasse un burn-out » déplore Yann Laurans du WWF.

« Les États et l’humanité ne soient pas à la hauteur »

La mise à jour annuelle de l’« indice planète vivante » (IPV) du WWF évalue l’abondance des populations de vertébrés sauvages. Le point de bascule n’a jamais été aussi proche : entre 1970 et 2020, la taille des populations d’oiseaux, de mammifères, d’amphibiens, de poissons et de reptiles suivies a diminué en moyenne de 73 % à l’échelle mondiale.

Les populations d’éléphants des forêts ont chuté de 80 % en 20 ans, et les effectifs de la tortue luth ont diminué de 95 %, la mettant en voie de disparition. La situation est dramatique dans l’hémisphère sud, avec l’Amazonie qui a perdu 17 % de sa superficie.

Le WWF déplore que les États et l’humanité ne soient pas à la hauteur face à cette disparition de la vie sauvage.

Les points de bascule écologiques

« Ce rapport phare du WWF révèle l’étendue du déclin de la biodiversité et confirme la tendance des éditions précédentes », souligne Véronique Andrieux, directrice de la branche française de l’ONG. Elle explique notamment que « derrière chaque espèce, ce sont des milieux et des écosystèmes qui sont affectés ». Le WWF insiste également sur les risques liés aux points de bascule écologiques :

« Quand les impacts se cumulent et atteignent un certain seuil, le changement s’auto-alimente, provoquant alors un bouleversement considérable, souvent brutal et potentiellement irréversible. C’est ce qu’on appelle un point de bascule »

Le rapport rappelle les principales menaces pesant sur la biodiversité : la perte et la dégradation des habitats due à l’agriculture intensive et à l’urbanisation, la surexploitation des ressources (surpêche, foresterie, chasse), le changement climatique, les pollutions chimiques (pesticides, insecticides) ainsi que les espèces invasives.

Quelques propositions du rapport WWF

Face à la perte alarmante de biodiversité qui menace des fonctions essentielles des écosystèmes, le WWF souligne que des solutions existent.

Il appelle à engager une transition alimentaire vers une réduction de la consommation de protéines animales, à transformer le système agricole en adoptant des pratiques agroécologiques et en diminuant l’utilisation de pesticides.

Le WWF insiste également sur la nécessité de mieux protéger et restaurer les espèces et les écosystèmes.

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