Une série de frappes aériennes israéliennes a ciblé, ce mardi, le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza. Le bombardement du camp de Jabaliya (116.000 réfugiés) a fait plusieurs centaines de morts et de blessés. Le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU dénonce des possibles crimes de guerre. Focus.
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bombardement mardi du camp de Jabaliya, dans le nord de Gaza, a fait des centaines de morts et de blessés. Au moins six frappes aériennes auraient détruit un grand nombre d’immeubles ne laissant que des cratères.
L’armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe à grande échelle à Jabaliya contre « des infrastructures du Hamas ». Pour les Nations unies, ces bombardements pourraient constituer un crime de guerre.
Six frappes aériennes sur le camp
Selon le ministère de l’Intérieur palestinien, au moins six frappes aériennes ont rasé, ce mardi, des immeubles d’habitation dans le camp de réfugiés de Jabaliya dans le nord de Gaza.
Des images du camp, après les bombardements, montrent au moins quatre grands cratères là où se trouvaient autrefois des bâtiments, au milieu d’une large bande de décombres entourée de débris partiellement effondrés.
Des dizaines de secouristes et de passants ont fouillé les décombres à la recherche de survivants sous les bâtiments écrasés. Ces frappes israéliennes ont tué une centaine de personnes et blessé 150 autres, selon le directeur de l’hôpital indonésien de Gaza.
Des attaques qui pourraient constituer un crime de guerre
Pour les Nations unies, les bombardements du camp de Jabaliya pourraient constituer un crime de guerre. Sur Twitter, le Haut-commissariat aux droits de l’homme de l’ONU s’est indigné des bombardements commis par Israël sur les camps de réfugiés :
« Compte tenu du nombre élevé de victimes civiles et de l’ampleur des destructions consécutives aux frappes aériennes israéliennes sur le camp de réfugiés de Jabaliya, nous craignons sérieusement qu’il s’agisse d’attaques disproportionnées qui pourraient être des crimes de guerre. »
Un porte-parole de l’armée israélienne avait confirmé mardi que le camp de réfugiés avait été ciblé par des bombardements afin de détruire des infrastructures du Hamas.
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