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Emmanuel Macron ouvre la porte à des référendums pour 2025

Macron référendum

Ce 31 décembre à 20 heures, Emmanuel Macron a adressé ses vœux aux Français pour l’année 2025. Au cours de son intervention, le président de la République a annoncé son intention de solliciter l’avis des citoyens sur des « sujets déterminants ». D’après l’Élysée, cette consultation pourrait se matérialiser sous forme de référendums. Focus.

« En 2025, je vous demanderai de trancher certains de ces sujets déterminants. Chacun d’entre vous aura un rôle à jouer », a déclaré, mardi soir, Emmanuel Macron. En mentionnant ces « sujets déterminants » à « trancher », le président remet en avant l’idée du référendum, une proposition souvent évoquée depuis 2017 mais jamais réalisée.

Pas de thématique spécifiée

À l’Élysée, l’idée d’un référendum se précise pour 2025, « dans le but de renforcer le lien entre les élus et les citoyens », sans pour autant révéler les thématiques potentielles. Le chef de l’état a précisé, lors de son allocution traditionnelle du 31 décembre :

« Nous aurons des choix à faire pour notre économie, notre démocratie, notre sécurité, nos enfants. (…) C’est pour cela qu’en 2025, nous continuerons de décider et je vous demanderai aussi de trancher certains de ces sujets déterminants. Chacun d’entre vous aura un rôle à jouer. »

La question se pose donc : les Français seront-ils appelés à voter lors d’un référendum cette année, et si oui, sur quels sujets ? Pour l’instant, aucune thématique spécifique n’est priorisée, mais le budget est d’ors et déjà exclu des possibles questions.

Le droit civil et le droit pénal exclus des discussions

Emmanuel Macron a reconnu que la dissolution avait créé « davantage de divisions » que de « solutions ». Face à ce constat, il semble résolu à redonner la parole aux citoyens en 2025. « Il faut dédramatiser, consulter le peuple. C’est sain et utile. Les autres démocraties le font », affirme son entourage.

Les éventuels sujets d’une future convention citoyenne pourraient concerner l’économie, le social, les questions environnementales, les services publics ou le fonctionnement de la République. « Ce qu’il ne peut pas faire, ce sont des référendums sur les domaines du droit civil, du droit pénal », précise Benjamin Morel, politologue et constitutionnaliste.

Emmanuel Macron « ne tient pas compte du résultat des urnes »

Parmi les questions possibles : l’introduction d’une dose de proportionnelle pour les élections législatives, une proposition évoquée par l’ancien Premier ministre Michel Barnier. Même si une consultation avait lieu, le socialiste Arthur Delaporte reste sceptique quant à la promesse d’Emmanuel Macron :

« Quand il leur donne la parole par les urnes, il ne tient pas compte du résultat de ces urnes. Il y a donc une espèce de contradiction, mais aussi un flou de la part du président sur ce que contiendra cette consultation. »

Le dernier référendum remonte à 2005, sur le traité constitutionnel européen, où le « non » l’avait emporté.

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