Des séries de raids meurtriers menés sans relâche par les forces d’occupation israéliennes contre les civils palestiniens ont provoqué la mort de 17 Palestiniens dont plusieurs enfants. Une politique d’assassinat soutenue en haut lieu par le gouvernement d’extrême droite israélien. Focus.
Deux Palestiniens ont été tués lors d’une attaque des troupes israéliennes en Cisjordanie occupée, mercredi 10 mai, selon un rapport du ministère palestinien de la Santé. Ahmed Assaf, 19 ans, et Rani Qatanat, 24 ans, ont été abattus dans le village de Qabatiyah.
Un adolescent de 17 ans a également été reçu des blessures « décrites comme très graves » à l’abdomen et à la poitrine, selon le ministère.
Ce nouveau raid israélien survient au lendemain des frappes meurtrières de l’armée d’occupation israélienne qui ont fait 15 morts dans la bande de Gaza. Certains membres de l’organisation Jihad islamique font partie des victimes, ainsi que quatre enfants.
Des tonnes d’explosifs
Plsuieurs avions de combat israéliens ont ciblé des habitations des villes palestiniennes de Gaza, Rafah et Khan Younes. Selon un envoyé spécial du journal algérien La Nouvelle République « il y a un certain nombre de citoyens sous les décombres des maisons qui ont été bombardées par les avions de guerre de l’occupation dans la Bande de Gaza. » Des dizaines de tonnes d’explosifs et de missiles israéliens ont été utilisés contre les civils palestiniens, dans différentes zones de Rafah à Beit Hanoun.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné la construction d’un nouvel avant-poste d’une colonie dans la banlieue du village palestinien de Mukhmas, au nord de la ville sainte d’El-Qods occupée, rappelle LNR.
La poursuite de la colonisation
«Cette action est rejetée et condamnée, car elle s’«inscrit dans le cadre d’un processus d’annexion silencieux et étendu sous la supervision et avec le soutien» des autorités de l’«occupation sioniste», indique le communiqué.
Le communiqué du ministère palestinien rappelle que «la colonisation est un crime dans tous les sens du terme selon le droit international». Le ministère «surveille la situation à cet égard avec la Cour pénale internationale » afin que les forces d’occupation «soit tenue» pour responsable» de ce crime. Au moins 125 Palestiniens ont été tués cette année selon un décompte de l’AFP.