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France : mobilisations contre « le coup de force » d’Emmanuel Macron

Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue pour dénoncer une « trahison » après la nomination, par Emmanuel Macron, du Républicain Michel Barnier comme Premier ministre, deux mois après les élections législatives remportées par le Nouveau Front Populaire. Le retour de la rédaction.

Des centaines de mobilisations ont eu lieu dans les quatre coins de la France ce samedi. Des manifestations de protestation contre la décision d’Emmanuel Macron de nommer le Républicain Michel Barnier comme Premier ministre.

Environ 150 mobilisations ont été comptabilisées à travers le pays. La cheffe de file des députés La France insoumise, Mathilde Panot, a revendiqué 160 000 manifestants à Paris et 300 000 en France. Selon le ministère de l’Intérieur, les cortèges ont rassemblé 110 000 personnes dans tout le pays, dont 26 000 dans la capitale.

« Un pacte a été scellé entre la macronie et l’extrême droite »

Des centaines de milliers de manifestants ont défilé en France, samedi 7 septembre, contre « le coup de force » d’Emmanuel Macron. L’initiative, lancée à la fin d’août par deux syndicats d’étudiants et de lycéens puis reprise par les « insoumis », qui a également déposé à l’Assemblée nationale une procédure de destitution du président de la République.

À Paris, la manifestation est partie de la place de la Bastille vers 14 h 30. « La démocratie, ce n’est pas seulement l’art d’accepter d’avoir gagné, c’est aussi l’humilité d’accepter de perdre », a déclaré Jean-Luc Mélenchon, juché sur un camion dans le cortège.

Le choix surprise de Michel Barnier a renforcé la détermination des manifestants. « Nous voyons qu’un pacte a été scellé entre la Macronie, la droite et l’extrême droite », juge devant la presse la députée de Seine-Saint-Denis, Aurélie Trouvé.

Respecter la démocratie

À Marseille, la manifestation a réuni entre 3 500 personnes (selon la police) et 12 000 personnes (selon les organisateurs). Les jeunes étaient particulièrement nombreux et révoltés dans les cortèges :

« On s’est beaucoup bougés pendant les élections pour aller voter, pour être présents et avoir cet engagement citoyen et ça n’a servi à rien. »

À Nantes, la mobilisation a rassemblé entre 2 500 personnes (selon la préfecture) et 8 000 participants (selon les organisateurs). À Rennes, la manifestation s’est déroulée dans le calme et a attiré 4 800 personnes. À Nice, la police a comptabilisé 500 manifestants, tandis que les organisateurs en ont dénombré entre 1 500 et 2 000.

Des rassemblements ont également eu lieu à Saint-Étienne, Pau, Dordogne, Ajaccio, Gard, Belfort et La Rochelle, où les participants ont demandé au chef de l’État de « respecter la démocratie ».

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