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Gary Miller : une preuve contre le Coran ? 2/2

Gary Miller : une preuve contre le Coran ? 2/2 Mizane.info

Sur Mizane.info, suite de la chronique de Gary Miller sur la posture dogmatique anti-coranique. Le théologien canadien expose, à travers quelques exemples du Coran, les limites de cette approche.

Comme cela a déjà été mentionné, le Coran contient de nombreuses informations dont la source ne peut être attribuée à personne d’autre que Dieu (Allah). Par exemple, qui a parlé à Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) du mur de Dhul Qarnayn, un endroit situé à des centaines de kilomètres au nord ? Qui lui a parlé d’embryologie ? Lorsque les gens rassemblent des faits comme ceux-ci, s’ils ne veulent pas attribuer leur existence à une source divine, ils recourent automatiquement à l’hypothèse que quelqu’un a apporté l’information à Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) et qu’il l’a utilisée pour tromper les gens.

Cependant, cette théorie peut facilement être réfutée par une simple question : « Si Mohammed (que la paix et la bénédiction soient sur lui) était un menteur, d’où a-t-il obtenu sa confiance ? Pourquoi a-t-il dit à certaines personnes ce que d’autres ne pourraient jamais dire ? Une telle confiance dépend entièrement de la conviction que l’on possède une véritable révélation divine.

Le cas d’Abou Lahab

Le Prophète Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) avait un oncle du nom d’Abou Lahab. Cet homme détestait l’Islam à tel point qu’il suivait le Prophète partout afin de le discréditer. Si Abou Lahab voyait le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) parler à un étranger, il attendait qu’ils se séparent et allait voir l’étranger en lui demandant : « Que t’a-t-il dit ? A-t-il dit : « Noir ? » Eh bien, c’est blanc. A-t-il dit « matin ? » Eh bien, il fait nuit. Il disait exactement le contraire de tout ce qu’il a entendu dire par Muhammad (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) et par les musulmans.



Environ dix ans avant la mort d’Abu Lahab, un petit chapitre du Coran (Sourate Al-Masad, 111) fut révélé à son sujet. Il était clairement indiqué qu’il irait au feu (l’Enfer). En d’autres termes, il affirmait qu’il ne deviendrait jamais musulman et qu’il serait donc condamné à jamais.

Pendant dix ans, tout ce qu’Abou Lahab avait à faire était de dire : « J’ai entendu dire qu’il a été révélé à Muhamad que je ne changerai jamais, que je ne deviendrai jamais musulman et que j’entrerai dans l’enfer. Eh bien, je veux devenir musulman maintenant. Comment trouves-tu ça ? Que penses-tu de ta révélation divine maintenant ? Mais il n’a jamais fait ça. Et pourtant, c’est exactement le genre de comportement qu’on aurait pu attendre de sa part, puisqu’il a toujours cherché à contredire l’Islam.

Les traditions du prophète Muhammad

Comment Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) aurait-il pu savoir avec certitude qu’Abu Lahab accomplirait la révélation coranique s’il (Muhammad) n’était pas vraiment le messager d’Allah ? Comment aurait-il pu être assez confiant au point de donner 10 ans à quelqu’un pour discréditer sa prétention à la prophétie ? La seule réponse est qu’il était le messager d’Allah ; car pour lancer un défi aussi risqué, il faut être entièrement convaincu d’avoir une révélation divine.

Un autre exemple de la confiance que Muhammad (paix et bénédictions d’Allah soient sur lui) avait dans sa propre prophétie et, par conséquent, dans la protection divine de lui-même et de son message, fut lorsqu’il quitta La Mecque et se cacha dans une grotte avec Abou Bakr (qu’Allah l’agrée) lors de leur émigration de La Mecque à Médine. Les deux hommes voyaient clairement des gens venir les tuer, Abou Bakr avait peur.

Certes, si Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) était un menteur, un faussaire et quelqu’un qui essayait de tromper les gens en leur faisant croire qu’il était un prophète, on aurait pu s’attendre à ce qu’il dise dans une telle circonstance à son ami : , « Abou Bakr, vois si tu peux trouver un moyen de sortir de cette grotte. »

Ou encore : « Accroupissons-nous dans ce coin là-bas et restons tranquille. » Pourtant, ce qu’il a dit à Abou Bakr illustre clairement sa confiance. Il lui a dit : « Détends-toi ! Allah est avec nous et Allah nous sauvera ! » Or, si l’on sait qu’on trompe les gens, d’où peut venir ce genre d’attitude ? En fait, un tel état d’esprit n’est pas du tout caractéristique d’un menteur ou d’un faussaire.

Ainsi, comme cela a été mentionné précédemment, les non-musulmans tournent en rond, à la recherche d’une issue, d’une manière d’expliquer les découvertes du Coran sans les attribuer à leur véritable source. D’un côté, on vous dit lundi, mercredi et vendredi que « cet homme était un menteur », et de l’autre, mardi, jeudi et samedi, on vous dit qu’« il était fou ». Ce qu’ils refusent d’accepter, c’est qu’on ne peut pas gagner sur deux tableaux. Pourtant, ils ont besoin des deux théories, des deux excuses pour expliquer les informations contenues dans le Coran.

Une rencontre avec un ministre

Il y a environ sept ans, j’ai reçu un ministre chez moi. Dans la pièce dans laquelle nous étions assis, il y avait un Coran sur la table, face cachée, et le ministre ne savait donc pas de quel livre il s’agissait. Au milieu d’une discussion, j’ai montré le Coran et j’ai dit : « J’ai confiance en ce livre. » Regardant le Coran mais ne sachant pas de quel livre il s’agissait, il répondit : « Eh bien, je vous le dis, si ce livre n’est pas la Bible, il a été écrit par un homme ! » En réponse à sa déclaration, j’ai dit : « Laissez-moi vous dire quelque chose sur ce qu’il y a dans ce livre. »

Et en seulement trois à quatre minutes, je lui ai raconté quelques-unes des choses contenues dans le Coran. Après seulement ces trois ou quatre minutes, il a complètement changé de position et a déclaré : « Vous avez raison. Ce n’est pas un homme qui a écrit ce livre, c’est le Diable qui l’a écrit ! » En effet, avoir une telle attitude est très regrettable, pour de nombreuses raisons. D’une part, c’est une excuse très rapide et peu coûteuse. C’est une sortie rapide et à moindre frais d’une situation inconfortable.



Il y a une histoire célèbre dans la Bible qui raconte qu’un jour, certains Juifs ont été témoins du moment où Jésus (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a ressuscité un homme d’entre les morts. L’homme était mort depuis quatre jours, mais quand Jésus est arrivé, il a simplement dit : « Lève-toi ! » et l’homme se leva et s’en alla. À ce spectacle, certains Juifs qui regardaient dirent, incrédules : « C’est le Diable. Le Diable l’a aidé ! »

Aujourd’hui, cette histoire est répétée très souvent dans les églises du monde entier, et les gens pleurent à chaudes larmes en disant : « Oh, si j’avais été là, je n’aurais pas été aussi stupide que ces Juifs ! » Pourtant, ironiquement, ces gens font exactement ce que les Juifs ont fait quand, en seulement trois minutes, vous ne leur montrez qu’une petite partie du Coran et tout ce qu’ils peuvent dire, c’est : « C’est le Diable qui l’a fait. Le Diable a écrit ce livre ! » Parce qu’ils sont véritablement acculés et n’ont pas d’autre réponse viable, ils recourent à l’excuse la plus rapide et la plus disponible.

Gary Miller

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