La Défense civile de Gaza a indiqué ce dimanche que des bombardements israéliens ont ciblé différents camps de réfugiés à Gaza (Nusseirat et Deir al Balah). Le bilan des frappes s’élève à plus de 30 morts. La veille, Israël a bombardé plusieurs écoles dans l’enclave palestinienne faisant une quarantaine de victimes dont de nombreux enfants. Focus.
Dans la nuit de dimanche à lundi, l’armée israélienne a bombardé l’école Ahmed bin Abdul Aziz, dans le sud de Khan Younis, causant la mort de plus de 20 personnes, selon l’agence de presse Wafa. Parmi les victimes se trouvaient des enfants. Cette attaque survient un jour après un précédent bombardement d’une école à Beit Hanoun, qui avait tué une quarantaine de personnes.
La guerre contre les enfants
Selon des médias sur place, le bombardement israélien contre l’école Ahmed bin Abdul Aziz à Khan Younis s’est produit sans avertissement préalable de l’armée. Le bilan de cette attaque s’élève à plus de 20 morts, dont de nombreux enfants.
Ce massacre survient seulement un jour après une autre frappe visant l’école Khalil Oweida à Beit Hanoun. Les enfants ont été tués alors qu’ils s’abritaient dans les salles de classe. Selon les Nations unies, la guerre menée par Israël depuis le 7 octobre 2023 a causé la mort de 45 000 personnes, dont 70 % de femmes et d’enfants.
L’ONU indique que seuls 17 hôpitaux sur 36 sont partiellement fonctionnels, avec 84 % des établissements de santé détruits en raison d’une grave pénurie de fournitures et de médicaments. Environ 19 000 enfants ont été hospitalisés pour malnutrition aiguë au cours des quatre derniers mois.
Israël cible les camps de réfugiés
Par ailleurs, la Défense civile de Gaza a indiqué dimanche que des frappes israéliennes avaient fait, dans la nuit, au moins 22 morts dans le camp de réfugiés de Nusseirat. Parmi les victimes figurent un journaliste et trois secouristes. Il s’agit du cinquième journaliste d’Al Jazeera tué depuis le début du génocide à Gaza.
Quatre autres ont été tuées et huit blessées dans une frappe sur une tente abritant des dizaines de personnes déplacées à Deir el-Balah. Les frappes ont également fait des victimes parmi le personnel soignant, aggravant encore la situation du système de santé.
« Nous souffrons d’une pénurie de personnel médical en raison du ciblage et du martyre d’un grand nombre de médecins et d’infirmières », a déclaré Hossam Abou Safiyeh, directeur de l’hôpital Kamal Adwan, dans le nord de l’enclave palestinienne.
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