Les autorités sanitaires de Gaza ont publié lundi une liste dévoilant l’identité de plus de 34 000 Palestiniens tués lors des frappes israéliennes entre octobre 2023 et août 2024. La liste inclut près de 12 000 mineurs, dont 710 bébés âgés de moins de 1 an. Focus.
Le ministère de la Santé de Gaza a publié lundi une liste dévoilant l’identité de plus de 34 000 Palestiniens tués par Israël. C’est une liste de 649 pages avec les nom, âge, sexe et le numéro d’identification de tous les Palestiniens tués à Gaza entre le 7 octobre et le 31 août 2024 pour lesquels il possède des informations.
Les 14 premières pages concernent les bébés de 0 à 1 an et les 11 dernières concernent ceux âgés de 77 à 101 ans. À ce jour, plus de 41 000 personnes, principalement des femmes et des enfants, ont perdu la vie à Gaza et 94 800 autres ont été blessées, selon les autorités sanitaires locales.
Un recensement de 34 344 morts
Le ministère de la Santé de Gaza a révélé hier une liste recensant 34 344 victimes, dont 11 983 mineurs sur la période du 7 octobre 2023 au 31 août 2024. Il s’agit des noms qui ont été formellement identifiés.
« Selon ce document, la liste recense la mort de 710 bébés de moins d’un an, 3 099 enfants de moins de 5 ans, 6 045 enfants de moins de 10 ans, 9 233 enfants de moins de 15 ans et 11 350 enfants de moins de 18 ans tués par Israël au 31 août »
Quatorze pages du document (sur 649 pages) concernent exclusivement les bébés de 0 à 1 an et les onze dernières sont consacrés à ceux âgés de 77 à 101 ans. Par ailleurs, 2 734 personnes âgées de plus de 60 ans figurent également dans cette liste.
Les appels infructueux des organisations internationales
Malgré les multiples résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies réclamant un cessez-le-feu immédiat, Israël poursuit son génocide à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Selon les autorités sanitaires à Gaza, on comptabilise actuellement plus de 41 000 personnes victimes, surtout des femmes et des enfants, et 94 800 blessées. Depuis le début de cette guerre, Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice.
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