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Invitation du CRIF pour l’iftar : la Grande Mosquée de Lyon s’explique

Le 10 mars dernier, la Grande mosquée de Lyon organisait un iftar réunissant plusieurs personnalités politiques de la région. Cette année, alors que le génocide israélien a repris à Gaza, la présence d’un représentant du CRIF à suscité l’indignation sur les réseaux sociaux. Face aux nombreuses critiques, le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) a réagi, ce jeudi, dans un communiqué.

Le 10 mars, la Grande mosquée de Lyon a organisé un iftar réunissant plusieurs personnalités venues partager le repas de la rupture du jeûne. Parmi les invités figuraient la préfète du Rhône, Fabienne Buccio, ainsi que le président du CRIF, Richard Zelmati. La présence de ce dernier, soutien assumé du génocide israélien, a provoqué une vague d’indignation au sein de la communauté musulmane. Beaucoup y ont vu une forme de déni des massacres en cours à Gaza.

La situation en Palestine a été évoqué

Les critiques, nombreuses sur les réseaux sociaux, ont poussé le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) à réagir dans un communiqué, publié jeudi 20 mars, justifiant cette invitation par « la nécessité du dialogue pour faire entendre la voix des musulmans et défendre leurs droits ».

Apportant « son plein et entier soutien » à son président Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon, « injustement attaqué », le CMR indique que, « le recteur a, comme il en a toujours eu le courage et la responsabilité, exprimé avec clarté et conviction les préoccupations des musulmans de France ».

Selon le communiqué, le recteur a abordé « sans détour plusieurs sujets cruciaux », lors de l’évènement, « la situation dramatique en Palestine, la montée inquiétante de l’islamophobie en France et la décision préoccupante de l’État de rompre son contrat avec l’établissement scolaire Al-Kindi ».

Des accusations hâtives et infondées

« L’iftar de la Grande Mosquée de Lyon a ainsi été bien plus qu’un moment de rupture du jeûne : il a été une tribune pour la justice, un appel à la fraternité et un message d’espoir. »

Pour le CMR, les accusations selon lesquelles les responsables musulmans entretiendraient « des relations inappropriées » avec le CRIF et la LICRA « au regard des événements tragiques en Palestine » sont « fondées sur des jugements hâtifs » et « omettent une réalité essentielle : la nécessité du dialogue pour faire entendre la voix des musulmans et défendre leurs droits ».

Lire sur le sujet : Lycée Al-Kindi – le Conseil des Mosquées du Rhône exprime sa « consternation »

Condamnant des « accusations infondées, teintées d’amalgames et d’arrière-pensées douteuses » sur les réseaux, le CMR souligne que « s’exprimer devant les institutions, y compris celles avec lesquelles les désaccords existent, est une manière de porter un message fort, plutôt que de s’enfermer dans le silence ou l’exclusion ».

En conclusion, le CMR réaffirme toute « (sa) confiance en Kamel Kabtane et (sa) reconnaissance pour son action en faveur des musulmans de Lyon et de France ».

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