Les autorites de santé en Israël s’inquiètent d’une augmentation record de la consommation de stupéfiants et d’une hausse des addictions depuis le début de la guerre menée à Gaza. Une étude confirme qu’un israélien sur quatre est sujet à des troubles liées a la toxicomanie. Zoom.
La guerre, menée par Israël, a Gaza a provoqué une forte hausse de la consommation de produits illicites et des comportements addictifs (drogues, jeux d’argent, medicaments…) au sein de la population israélienne.
Ce constat provient d’une étude menée par le Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale, realisée entre novembre et décembre 2023 sur un échantillon d’un millier de personnes représentatives de la population.
25% de la population israélienne concernée
Une étude menée sur un millier de personnes représentatives de la population israelienne révele : « un lien entre l’exposition indirecte aux evenements du 7 octobre et l’augmentation de la consommation de substances addictives » de près de 25%.
Selon cette étude, realisée en novembre et en décembre 2023, la guerre aurait poussé 50% des survivants à augmenter leur consommation de substances addictives, 33% pour les colons deplacées suite aux offensives palestiniennes ou libanaises. Le psychiatre Shaul Lev-Ran, fondateur du Centre israélien sur la toxicomanie et la santé mentale, observe :
« En réaction naturelle au stress emotionnel et dans la recherche de soulagement, on a assisté a une augmentation spectaculaire de la consommation de diverses substances sédatives addictives, qu’il s’agisse de medicaments sur ordonnance, de drogues illégales, d’alcool ou parfois de comportements addictifs comme les jeux d’argent »
Une épidemie de dépendance aux subtances
Depuis le début de la guerre, déclenchée il y a 9 mois, un israélien sur quatre a accru sa consommation de produits addictifs alors qu’en 2022, seul un israélien sur sept etait aux prises avec des troubles liées à la toxicomanie.
Pour le professeur Shaul Lev-Ran : « Il est déja évident que nous sommes à la veille d’une épidemie dans laquelle de larges pans de la population développeront une dépendance à l’égard de substances addictives ».
L’utilisation de somnifères a augmenté de 180% en Israël. Même constant pour la consommation d’analgésiques qui a bondi de 70%. Concernant les Palestiniens, l’occupation israélienne fait obstacle à toutes études scientifique sur les répercussions mentales et addictives du a la guerre en cours.
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En voilà une bonne nouvelle.