La Turquie a soumis dimanche à l’ONU une lettre conjointe, signée par 52 pays et deux organisations, demandant l’arrêt de la fourniture et de la livraison d’armes à Israël. L’ambassadeur israélien à l’ONU, hier, a qualifié cette initiative de « malveillance » et d’attaque politique. Zoom.
Le ministre turc des Affaires étrangères a annoncé, ce dimanche, que la Turquie avait soumis à l’ONU une lettre conjointe, signée par 52 pays et deux organisations. La missive demande l’arrêt de la fourniture et de la livraison d’armes à Israël. L’ambassadeur israélien aux Nations Unies a dénoncé « une nouvelle action ridicule de l’Axe du contre Israël ».
« Vendre des armes à Israël c’est participer à son génocide »
C’est un appel collectif « lancé par la Turquie » qui a été signé par 52 pays, dont l’Arabie saoudite, le Brésil, l’Algérie, la Chine, l’Iran et la Russie, et deux organisations : la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique.
Envoyée à l’ONU, la lettre conjointe appelle « collectivement à des mesures immédiates pour arrêter la fourniture ou le transfert d’armes, de munitions et d’équipements liés à Israël, la puissante occupante ». « Vendre des armes à Israël signifie participer à son génocide », a ajouté le ministre turc Hakan Fidan.
Mi-octobre, le président turc Recep Tayyip Erdogan avait déjà demandé aux Nations unies de décréter un embargo sur les armes destinées à Israël. Il avait affirmé que cela serait une « solution efficace » pour mettre fin au génocide.
Une initiative « menée par des pays malfaisants » pour Israël
L’ambassadeur israélien aux Nations unies a dénoncé hier la « malveillance » de la Turquie. Danny Danon a qualifié l’initiative turque de « nouvelle action ridicule de l’Axe du Mal contre Israël sur la scène internationale » :
« Que peut-on attendre d’autre de la part d’un pays dont les actions sont motivées par la malveillance dans l’intention de créer des conflits, avec le soutien des pays de l’Axe du Mal »
Interrogé sur la lettre conjointe, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a indiqué ne pas l’avoir vue. « Si la lettre appelle les États membres à agir, c’est aux États membres d ‘agir » a t-il déclaré.
A lire aussi :