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L’armée française va réduire drastiquement sa présence en Afrique

Selon plusieurs sources anonymes, l’AFP a rapporté que la présence militaire française en Afrique va être drastiquement réduite. Les bases françaises du Tchad, du Sénégal, du Gabon et de Côte d’Ivoire devraient voir leurs effectifs revus nettement à la baisse. Focus

La France prévoit de réduire sa présence militaire en Afrique de l’Ouest et centrale à quelques centaines d’hommes dans le cadre de partenariats « rénovés » et plus discrets, après des déconvenues au Sahel, selon trois sources concordantes de l’AFP.

Le plan en discussion avec les partenaires africains prévoit une réduction drastique des forces « prépositionnées » sur des bases militaires bien que le calendrier précis ne soit pas encore connu.

Une réduction militaire historique au Sahel

Il s’agit d’un revirement important. La France ne devrait garder en principe qu’une centaine de militaires au Gabon (contre 350 aujourd’hui), une centaine au Sénégal (contre 350), une centaine en Côte d’Ivoire (600 aujourd’hui) et environ 300 au Tchad (1 000 actuellement), selon deux sources proches de l’exécutif et une source militaire.

Depuis l’indépendance du Tchad en 1960, Paris a maintenu une présence militaire continue doublée d’un soutien inconditionnel aux régimes successifs tchadiens.

Le Tchad est le dernier pays du Sahel où des soldats français de l’ancienne opération Barkhane sont repositionnés après avoir été chassés du Mali, du Burkina Faso et du Niger, où les nouveaux dirigeants ont rapidement demandé aux contingents Français de quitter leurs sols.

Une programme de campagne du président sénégalais

L’une des grandes bases françaises encore existantes en Afrique de l’Ouest se trouve à Dakar, au Sénégal, depuis 2011. Officiellement, 350 militaires y sont basés, appelés les EFS (éléments français au Sénégal). Contrairement à Barkhane, ils ne sont pas des combattants, mais des formateurs.

Les EFS dispensent des formations aux soldats sénégalais et organisent des exercices d’entraînement conjoints, ainsi que pour d’autres armées de la région, dans une dizaine de pays comme la Guinée-Bissau, le Bénin et la Mauritanie. Selon les informations de l’AFP, leur nombre devrait être réduit à une centaine.

Depuis leur arrivée au pouvoir, le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ont exprimé leur souhait de revoir le partenariat avec la France, en commençant par sa présence militaire. Ousmane Sonko a récemment questionné « l’impact de cette présence sur notre souveraineté nationale et notre autonomie stratégique » lors d’une conférence.

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