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Le mauvais traitement « systématique » des prisonniers palestiniens

Un 6e échange de prisonniers a eu lieu ce week-end, avec la libération de 3 otages israéliens contre 369 détenus palestiniens dans un contexte tendu. Outre les signes de tortures visibles sur les prisonniers palestiniens libérés, les autorités israéliennes ont provoqué l’indignation en les forçant à porter des survêtements marqués d’une étoile de David. Zoom.

Lors d’un sixième échange de prisonniers, trois israéliens ont été libérés samedi à Gaza, visiblement en bonne santé, avant d’être remis à l’armée israélienne par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR). En contrepartie, Israël a relâché 369 détenus palestiniens. 36 purgeaient des peines à perpétuité tandis que les 333 autres étaient des habitants de Gaza arrêtés après le 7 octobre, détenus sans charges ni procès.

« Israël reprend les méthodes des nazis »

Plusieurs prisonniers palestiniens présentaient des signes évidents de torture, certains amaigris et marqués physiquement. Sept d’entre eux ont été hospitalisés en Cisjordanie en raison des violences subies en détention, selon le Club des prisonniers.

Une scène symbolique et dramatique juste avant leur libération, l’administration pénitentiaire israélienne a publié des images montrant les détenus palestiniens à genoux, vêtus de survêtements floqués d’une étoile de David et de l’inscription en arabe : « Ni oubli, ni pardon ». Une autre image montrait un grand groupe de prisonniers habillés de la même tenue derrière des barreaux, certains pieds nus.

Ces images, diffusées par la radio publique israélienne, ont provoqué une vive indignation, certaines voix établissant un parallèle avec les persécutions subies par les juifs durant la Seconde Guerre mondiale.

Une torture systématique sur les détenus palestiniens

Le Club des détenus palestiniens a dénoncé ces pratiques comme étant « criminelles, racistes et indignes », tandis que la Société des prisonniers palestiniens (PPS) a condamné la torture physique et psychologique systématique infligée aux prisonniers.

Dans un communiqué, publié samedi, l’organisation a accusé Israël de recourir à des « abus graves, incluant la négligence médicale, la privation alimentaire et l’intimidation verbale ». L’ONG affirme également que ces mauvais traitements se sont intensifiés récemment, citant des passages à tabac violents juste avant les libérations, entraînant des séquelles durables.

Lire sur le sujet : Les conditions des détenus palestiniens dénoncées par la Croix-Rouge

Le PPS dénonce également des actes de répression contre les familles des détenus, tels que des menaces, des arrestations ou des destructions de domiciles. Malgré ces libérations, plus de 10 000 Palestiniens restent incarcérés en Israël, sans compter les nombreuses disparitions forcées à Gaza, selon la Société des prisonniers palestiniens.

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