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Les arts de l’Islam vus par la maison Cartier

Jusqu’au 22 février 2022, le Musée des Arts décoratifs de Paris situé dans le 1er arrondissement de la capitale, accueille l’exposition “ Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité. “ Pas moins de 500 pièces de la Maison Cartier sont exposées au musée. Parmi elles, des dessins, des livres, des photographies et des bijoux. 

Depuis sa création en 1847 par Louis-François Cartier, la Maison a su illuminer nos yeux par sa créativité et son élégance. L’exposition retrace la fascination de Louis Cartier, le petit-fils du fondateur de la maison, pour les arts de l’Islam dès la fin du XIXe. 

Diadème, Cartier Londres 1936 Platine, diamants, turquoises. Vincent Wulveryck. Collection Cartier © Cartier

A la recherche de nouvelles sources d’inspiration, Louis Cartier a su trouver une influence au cours des années 1903 et 1910 où l’on pouvait admirer des chefs d’œuvres de l’art islamique en visitant le Musée des arts décoratifs à Paris ainsi qu’à Munich.  En 1903, le pavillon de Marsan, l’aile nord du Louvre, avait déjà fait honneur aux arts musulmans dans une exposition. Celle-ci étant, bien sûr, dépourvue des créations de Cartier. 

Pyxide, Sicile, XVe siècle Ivoire (éléphant), alliage de cuivre. Présentée à l’exposition des Arts musulmans, Paris, Musée des Arts Décoratifs, 1903. Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam © 2015 musée du Louvre / Chipault – Soligny

L’exposition suit un parcours chronologique et thématique en deux parties. La première concerne l’origine de cette affection pour les arts et l’architecture de l’Islam à travers le contexte culturel parisien du début du XXe siècle. La seconde partie nous éclaire sur le répertoire de formes inspiré par les arts de l’Islam depuis le début du XXe siècle jusqu’à notre époque.

Olivier Gabet , directeur du MAD Paris explique à Vanity Fair que “ Les arts de l’Islam, c’est un univers vaste et qui défie tous les clichés. Ça va de l’Alhambra de Grenade aux palais du Maghreb en passant par l’Asie centrale et le Rajasthan.” .

Nécessaire, Cartier Paris, 1924 Or, platine, nacre, turquoises, émeraudes, perles, diamants, émail. Nils Herrmann. Collection Cartier © Cartier

L’un des magnifiques modèles exposés est le “collier draperie”, une commande du duc de Windsor pour la duchesse de Windsor en 1947. Ce diadème en or composé de platine, diamants, améthystes et turquoises a été créé en 1912 et serait repris du manuel “ Grammaire de l’ornement” d’Owen Jones datant de 1856, compilant des motifs venus de Perse, de Chine ou d’Arabie.

Marie Jarosz

Musée des Arts Décoratifs
107, rue de Rivoli
75001 Paris

Tél. : +33 (0)1 44 55 57 50
Métro : Palais-Royal, Pyramides ou Tuileries
Autobus : 21, 27, 39, 48, 68, 69, 72, 81, 95

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