Des scientifiques ont fait une découverte importante pour le monde agricole : les plantes seraient capables de communiquer entre elles et de se prévenir d’un éventuel danger. Cette découverte pourrait contribuer à réduire l’usage des pesticides ou prévenir des attaques d’insectes. Le focus de la rédaction.
C’est la première fois que des chercheurs parviennent à “visualiser la communication entre plantes”, s’enthousiasme Masatsugu Toyota, auteur principal de l’étude.
Selon une étude parue mardi dans la revue Nature, dont le Washington Post relaie les résultats samedi 21 octobre, les arbres d’une forêt peuvent communiquer entre eux et se prévenir mutuellement d’un danger.
Le langage des plantes
Selon les résultats de la recherche scientifique, les plantes seraient également capables de communiquer entre elles pour se protéger les unes les autres de certaines maladies.
Grâce à un signalement ingénieux, les plantes voisines peuvent mettent en place leurs propres défenses pour se protéger. Cette découverte pourrait notamment contribuer à réduire l’usage de pesticides.
« Les chercheurs affirment que les plantes pourraient être immunisées contre les menaces et les facteurs de stress avant même qu’ils ne se produisent, ce qui équivaudrait à leur administrer un vaccin. »
Prévenir les attaques d’insectes et la sécheresse
Il ressort de l’étude que les plantes blessées émettent certains composés chimiques qui peuvent s’infiltrer dans les tissus internes d’une plante saine et activer les défenses à l’intérieur de ses cellules.
Grâce à ce signalement : « les arbres voisins mettent en place leurs propres défenses » et « la forêt est sauvée » note le Washington Post
Les futurs développements de cette découverte « pourrait permettre aux scientifiques et aux agriculteurs de fortifier les plantes contre les attaques d’insectes ou la sécheresse bien avant qu’elles ne surviennent » indique le journal américain.
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