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L’habit traditionnel algérien inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco

UNESCO Algérie

Dans un communiqué, publié mardi, l’UNESCO a annoncé avoir inscrit le « Caftan », la « Gandoura » et la « Melahfa », des habits féminins traditionnels de l’Est algérien, au patrimoine immatériel mondial. Le Henné est également reconnu au patrimoine mondial de l’organisation onusienne pour l’éducation, les sciences et la culture. Zoom.

L’UNESCO a annoncé, dans un communiqué publié hier, la validation de nouvelles inscriptions sur la Liste du Patrimoine Immatériel mondial : le costume féminin de cérémonie dans le Grand Est de l’Algérie (le Caftan, la Melahfa et la Gandoura) et le Henné. Cette reconnaissance résulte d’une proposition soumise par le ministère algérien de la Culture, des chercheurs, et des artisans, envoyée à l’UNESCO le 31 mars 2024.

Le patrimoine culturel algérien honoré

La 19ᵉ session du Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel a débuté lundi 2 décembre 2024 et se tiendra jusqu’au 7 décembre à Asunción, en République du Paraguay. Parmi les nouvelles inscriptions sur la liste représentative du patrimoine mondial de l’UNESCO : le costume féminin de cérémonie du Grand Est de l’Algérie.

Cette reconnaissance prestigieuse honore le patrimoine culturel algérien. Les tenues traditionnelles, telles que la Gandoura et la Melahfa, portées par les femmes algériennes lors des mariages, des cérémonies, ainsi que des fêtes nationales et religieuses, font désormais partie du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, selon une décision de l’UNESCO.

Le Henné également distingué

Dans la soirée du mardi 3 décembre 2024, l’UNESCO a également annoncé l’inscription du Henné au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette candidature a été défendue par la saisie des pays, dont l’Algérie, le Yémen, l’Arabie Saoudite, et l’Égypte.

Le Henné est une tradition cosmétique pratiquée au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Elle est basée sur une plante dont les feuilles sont séchées, broyées et transformées en pâte. Cette pâte est utilisée pour tatouer les mains, les avant-bras, et les pieds des femmes, lors d’événements importants.

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