Ce lundi, l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a mis en ligne un appel international dénoncant le génocide en cours à Gaza déclénché depuis 11 mois par Israël. Le texte, signé par plus de 2 000 personnalités juives, demande notamment « à tous les pays » de sanctionner l’État d’Israël. Focus.
Ce lundi, l’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) a publié un « appel juif international contre le génocide à Gaza » signé par plusieurs personnalités juives dont Rony Brauman, Simon Assoun, Dominique Vidal, Michèle Sibony, Judith Butler ou encore Ilan Pappé.
La tribune collective appelle à la solidarité avec la population de Gaza, à l’arrêt des tueries et à la poursuite des criminels de guerre responsables.
« Israël détruit chaque jour le droit international »
« Depuis plus de 10 mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés » introduit le texte en rappelant qu’Israël s’acharne également « sur les médecins, les journalistes, les athlètes »
« Depuis des mois, des centaines de milliers de Gazaouis survivent sous la tente dans les pires conditions, avec une absence d’hygiène qui favorise les épidémies »
Les signataires accusent « le monde et les dirigeants » qui se taisent ou, à minima se disent « préoccupés » tout en « laissant le gouvernement d’extrême droite au pouvoir en Israël détruire chaque jour un peu plus le droit international. Pire, ils continuent de fournir armes et munitions aux génocidaires ».
Sanctionner et juger les criminels de guerre
Le communiqué, publié avec une vidéo, précise également qu’il est nécessaire « de sanctionner fortement cet État qui commet les pires crimes en toute impunité ».
En conclusion, le texte – initié par l’UJFP – appelle « à la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée » et au jugement des criminels de guerre et de leurs complices « parce que le crime se commet en notre nom, parce que nous refusons d’être complices de ce crime atroce, parce que nous refusons que l’antisémitisme (qui est notre histoire intime) soit utilisé pour justifier l’horreur ».
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