The Guardian a révélé une étude de chercheurs de l’Université de Londres sur la présence probable de fosses communes datant du massacre israélien de 1948 de Tantoura, un village palestinien. Le zoom de la rédaction.
L’histoire de la colonisation juive dans les territoires palestiniens n’a pas fini de dévoiler tout son cortège d’horreurs. La dernière en date est la révélation de l’existence possible de fosses communes datant de 1948 dans le village palestinien de Tantoura rasé par le proto-état israélien.
Une enquête de savants anglais de l’Université de Londres, relayée par le journal The Guardian, a établi à partir de données cartographiques, la potentielle présence de fosses communes datant du massacre israélien de ce village palestinien et de sa suppression physique en 1948.
Pour cette étude, l’agence de recherche « a combiné des données cartographiques et des photos aériennes (datant de la période où la Palestine était sous mandat britannique), avec des archives provenant de survivants et de l’armée israélienne. À partir des résultats, les données ont fait l’objet d’une modélisation en 3D qui a permis de déterminer les lieux potentiels d’exécution, ainsi que de nouvelles fosses communes. L’étude a même permis de révéler si certaines auraient été retirées ou exhumées« , précise le magazine Géo.
1500 palestiniens vivaient à l’époque dans ce village. Un bilan évalue le nombre de victimes jusqu’à 200 personnes.
Selon The Guardian, l’enquête réalisée par l’agence de recherche Forensic Architecture aurait identifié « un deuxième site de fosse commune dans l’ancien village de Tantoura ainsi qu’un deuxième site potentiel. »
Le quotidien britannique parle aussi de la présence possible « d’un ancien site d’exécution dans la cour se situant derrière la maison familiale de Haj Yahya, un homme âgé de 92 ans et qui en avait 17 lors des massacres ».
A lire aussi :