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Nice : une militante pro-palestinienne condamnée à de la prison ferme

Tribunal Nice

Une militante pro-palestinienne a été condamnée à trois ans de prison, dont deux avec sursis, pour des infractions qualifiées d’apologie du terrorisme. Elle avait publié sur les réseaux sociaux de nombreux messages en soutien à la Palestine et contre le génocide isréalien perpétré à Gaza.

Une figure pro-palestinienne de Nice, écrouée depuis le 19 septembre pour apologie du terrorisme, a été condamnée ce lundi à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique. Le tribunal correctionnel de Nice reprochait, à Amira Z., la publication de plusieurs messages virulents contre Israël.

En détention depuis le 19 septembre

Co-fondatrice de l’association « De Nice à Gaza » et principale animatrice des manifestations propalestiniennes à Nice depuis octobre 2023, Amira Z. a été arrêtée et placée en garde à vue le 19 septembre à la suite de plaintes déposées par des organisations pro-israéliennes.

Celles-ci mettaient en cause ses publications en ligne critiquant l’État d’Israël et louant les mouvements militaires palestiniens. Le tribunal correctionnel de Nice l’a déclarée coupable de treize infractions et a assorti cette peine de dix ans d’inéligibilité.

En outre, elle devra verser 13 500 euros aux parties civiles, dont un soldat réserviste de l’armée israélienne, et publier sa condamnation dans les journaux Nice-Matin et Le Monde à ses frais.

Critique d’Israël et hommage aux leaders du Hamas

Parmi les publications incriminées qui ont valu la mise en détention d’Amira Z. , figurent des publications dans lesquelles elle rendait hommage aux dirigeants du Hamas et qualifiait leur offensive du 7 octobre de « légitime défense » :

« 11 mois de génocide, 11 mois que le drapeau de la honte flotte sur le fronton de la mairie, 11 mois qu’ils nous bercent avec le 7 octobre. Le 7 octobre était de la légitime défense »

Lors d’une audience tendue, défendue par Maître Sefen Guez Guez, elle a exprimé ses regrets concernant la virulence de ses réactions face à ce qu’elle décrit comme « un génocide subi par la population palestinienne à Gaza ».

Une peine plus sèvère que celle du parquet

Amira Z. a notamment expliqué, lors de son audience, qu’elle n’était ni « antisémite » ni « anti-juive », mais qu’elle s’opposait au sionisme, qu’elle décrit comme « un courant politique visant à éradiquer le peuple palestinien ».

Malgré ses explications, les magistrats ont prononcé une peine plus sévère que celle requise par le parquet, qui avait demandé 30 mois de prison, dont 18 avec sursis, aménageable sous bracelet électronique.

Elle a finalement été condamnée à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour treize infractions d’apologie du terrorisme, d’apologie de crimes contre l’humanité et incitation à la haine.

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