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Paris : une « victime » d’actes antisémites prise en flagrant délit de mensonge

Tags d’étoiles juives sur la boîte aux lettres, croix gammées sur le paillasson…Ces abjections dénoncées par une femme de confession juive, sur Paris, étaient bien réelles mais, après plusieurs mois d’enquête, le coupable s’est révélé être la dénonciatrice elle-même. Elle a été filmée par la police, avec sa fille, en train de commettre les dégradations. Explications.

Depuis le mois de septembre, une mère de famille, Nancy S., habitant dans le 11e arrondissement de Paris, avait porté plainte pour une vague de dégradations antisémites sur son lieu de résidence. Ces accusations avaient été très vite prises au sérieux dans les médias. Mais après plusieurs mois d’enquête dans l’immeuble, le nom de la coupable tombe : c’est Nancy elle-même.

Emballement médiatique

C’est l’histoire d’une fake new largement répandue et partagée, sans recul, dans les médias français. En ocotbre dernier, une femme s’exprimait à visage découvert pour dénoncer des attaques antisémite dans le hall de son immeuble parisien.

Des tags d’étoiles juives sur sa boîte aux lettres et des croix gammées sur son paillasson, peints en couleur rouge vif, semblaient la viser clairement. La victime enchaine les interviews télévisés. Le maire (PS) François Vauglin de l’arrondissement, l’avait même reçue, « prêt à accélérer le plus possible la procédure de relogement ».

Faux tag antisémite dans le hall d’immeuble. Capture écran

Filmée par les caméras de la police

Des caméras sont alors installées dans l’immeuble. Les tags incriminés cessent alorrs subitement de recouvrir les murs. Cependant une nouvelle caméra installée dans l’ascenseur révèle un dénouement inattendu : sur les images de vidéosurveillance, on distingue la mère de famille, accompagné par sa fille, en train de taguer sur les murs des symboles à caractère antisémite.

Par ailleurs, le timbre d’une prétendue lettre de menace reçue par Nancy S. a été acheté avec sa propre carte bancaire. Placées en garde à vue avec sa fille le 22 janvier, les deux femmes seront jugées en comparaison immédiate lors d’une audience le 31 mars prochain pour dégradations racistes.

Elles encourent jusqu’à plus de 4 ans de prison et 37 500 euros d’amendes pour ces faits. la mère de famille devra s’expliquer au tribunal judiciaire de Paris pour les dégradations qu’elle est accusée d’avoir effectuées elle-même.

Une réponse

  1. Une affaire désagréable… rapidement reléguée aux oubliettes…
    Cependant, à cette époque, les faiseurs d’opinions et les inquisiteurs enragés s’étaient acharnés sur les défenseurs de la cause palestinienne, les livrant à une condamnation collective. Et cela, nous ne l’effacerons pas de nos mémoires.

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