En partenariat avec l’UNICEF, des dizaines d’artistes français se mobilisent en faveur des enfants de Gaza, un territoire dévasté par plus de 200 jours de guerre depuis le 7 octobre 2023. D’après les estimations de l’ONG, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes dans l’enclave Palestinienne. Zoom.
Alors que le génocide en cours à Gaza dure depuis près de sept mois, le bilan dévastateur des morts ne cessent de s’alourdir. On dénombre à ce jour, plus de 35 000 personnes ont été tuées, dont 14 000 enfants et 9 000 femmes. Les enfants et les femmes représentent 70 % des victimes.
Selon les estimations de l’UNICEF, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes. Face à ce drame, un mouvement appelé « All eyes on Gaza », initié par le groupe d’artistes rock français Shaka Ponk, a mobilisé des dizaines d’artistes pour collecter des fonds au profit de l’UNICEF afin d’aider les enfants de Gaza.
Une initiative en collaboration avec l’UNICEF
Outre les bombardements visant majoritairement les civils, la famine s’ajoute à l’agonie de la population de Gaza. Selon l’IPC, organisme mondial d’analyse de l’insécurité alimentaire, 95 % de la population est au bord de la famine. Et déjà plus de 10 enfants sont morts de faim ces dernières semaines.
Les survivants vivent un exode sans fin, avec 1,7 million de personnes déplacés ayant fui à plusieurs reprises du nord et du centre vers le sud, notamment à Rafah.
En réponse à cette situation critique, l’initiative solidaire « All eyes on Gaza », en partenariat avec l’UNICEF, se mobilise avec le soutien de plusieurs artistes français. Parmi eux figurent la journaliste Aïda Touihri, les acteurs Bruno Solo, Eric Cantona, Béatrice Dalle et Dounia Coesens où encore les artistes Ibrahim Maalouf, Tryo et Zazie.
Une prise de conscience de la tragédie en cours
Les fonds du mouvement solidaire « All eyes on Gaza » sont entièrement dédiés au financement des actions de l’UNICEF et de ses partenaires à Gaza, notamment dans les domaines de l’eau, de l’hygiène, de la santé, de la nutrition et de la protection pour soulager les souffrances des enfants et de leur famille.
En collaborant avec l’UNICEF, ces artistes ne se contentent pas de contribuer financièrement mais plaident également en faveur de la prise de conscience de cette tragédie, d’un cessez-le-feu immédiat et de la libération de tous les otages car « peu importe où il vit, un enfant reste un enfant, et sa protection doit être une priorité absolue ».
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