A l’appel du maire de Marseille, Benoît Payan, plusieurs mairies de France ont éteint les lumières de leurs hôtels de ville, mercredi soir, en hommage « à toutes les victimes civiles de Gaza » après un bombardement israélien sur des camps de réfugiés à Rafah. Explications.
Suite au récent bombardement israélien sur un camp de réfugiés à Rafah, une vague d’indignation a submergé dans l’opinion internationale. En signe de solidarité, plusieurs mairies en France ont éteint les lumières de leurs hôtels de ville le soir du mercredi 29 mai.
Cette action a été initiée par le maire de Marseille, Benoît Payan, qui avait appelé « tous les Maires de France » sur son compte X à « éteindre les lumières de l’hôtel de Ville en mémoire de toutes les victimes civiles de Gaza ».
Une initiative symbolique pour Rafah
« L’horreur des frappes meurtrières sur Rafah nous révolte et nous touche au plus profond de notre humanité. J’ai décidé d’éteindre les lumières de l’hôtel de Ville en mémoire de toutes les victimes civiles de Gaza, ce soir à 22h »
Un geste solidaire de l’élu de la ville de Marseille Benoît Payan, annoncé via son compte X mercredi dernier, accompagné d’un appel collectif aux Maires de France afin de propager l’initiative à travers le pays. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a rapidement répondu à cet élan symbolique « en mémoire des victimes civiles de Gaza ».
Les maires de Nantes, Strasbourg, Bordeaux et Montpellier, ont également répondu à l’appel. Le maire de Montpellier Michaël Delafosse a notamment souligné, dans son message, les « choix de Netanyahou qui n’assure la sécurité de personne ».
Pas d’extinction prévue à Paris
A Lille, la maire Martine Aubry a déclaré « partager la colère devant les horreurs des frappes meurtrières sur Rafah » mais étant donné que « dans le cadre de la sobriété énergétique, les lumières de la mairie sont déjà éteintes le soir », l’ancienne ministre du Travail a annoncé éteindre « en soutien à Gaza », « les lumières d’autres bâtiments publics ».
Dans la capitale, malgré l’annonce du maire adjoint de la transformation de l’espace public, David Belliard, d’une possible extinction des « lumières de la Tour Eiffel, en mémoire des victimes, pour la paix et un cessez-le-feu », aucune initiative n’a été entreprise par la mairie de Paris.
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