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Pologne : un « accès libre » à Netanyahou pour les commémorations d’Auschwitz

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La Pologne a adopté une résolution visant à garantir la participation de Benyamin Netanyahou à la cérémonie du 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz, le 27 janvier, en dépit des mandats d’arrêt Cour pénale internationale (CPI). Une décision polémique qui a suscité une vague d’indignation dans le pays.

À deux semaines des commémorations de la libération d’Auschwitz, la participation potentielle du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou provoque une vive polémique en Pologne. En dépit du mandat d’arrêt émis contre lui par la CPI, Varsovie a affirmé qu’il garantirait un « accès libre et sûr » à Netanyahou s’il décidait d’assister à la cérémonie du 27 janvier.

Des mandats finalement obsolètes ?

Le camp d’Auschwitz-Birkenau, libéré par l’Armée rouge en 1945, est aujourd’hui un mémorial mondialement reconnu. Plus d’un million de personnes, principalement des Juifs, y ont péri durant la Shoah.

En novembre 2024, le CPI a émis un mandat d’arrêt contre Benyamin Netanyahou, pour crimes contre l’humanité liés au génocide en cours à Gaza depuis 15 mois. Ce mandat oblige les États signataires du Traité de Rome, dont la Pologne, à procéder à l’arrestation de Netanyahou s’il entre sur leur territoire. Cependant, le Premier ministre polonais Donald Tusk a déclaré, le 9 janvier, que Varsovie ne s’y conformerait pas :

« Nous garantissons un accès libre et sûr pour les plus hauts représentants de l’État d’Israël, qu’il s’agisse du Premier ministre, du président ou du ministre de l’Éducation. »

Les polonais indignés

La position du gouvernement polonais a suscité une vague d’indignation. De nombreuses manifestations ont eu lieu dans tout le pays pour dénoncer ce que certaines perçoivent comme une complaisance à l’égard d’Israël.

L’artiste engagé Bartlomiej Kielbowicz a rapidement réagi en taguant sur les murs de Varsovie : « J’ai honte d’un gouvernement qui protège les criminels de guerre ». Cette inscription, photographiée et partagée près de 300 000 fois sur Instagram, est devenue un slogan pour les manifestants.

« J’ai été surpris et en colère par cette décision. Les criminels de guerre doivent être en prison, pas honorés », a déclaré l’artiste. Malgré les garanties polonaises, Benyamin Netanyahou n’a toujours pas confirmé sa présence, et aucune invitation officielle ne lui aurait encore été envoyée selon les médias israéliens.

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