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Recrudescence d’actes antichrétiens à Jérusalem

Église chrétienne de Jérusalem

Depuis plusieurs mois, les chrétiens sont victimes d’humiliations et d’agressions quotidiennes de la part de juifs religieux dans la vieille ville de Jérusalem. Une christianophobie latente, tolérée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, qui inquiète le Vatican. Focus

Le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur depuis ces derniers mois. Les agressions et les harcèlements quotidiens envers les chrétiens sont devenus légions dans la vieille ville de Jérusalem où les églises et la présence chrétienne est plus visible.

Ces humiliations ne sont pas le fait d’une minorité juive religieuse mais bien d’une large partie de la société israélienne. Des députés, des maires ou encore des soldats israéliens, participent activement à des multiples campagnes d’harcèlements contre la présence chrétienne et ses symboles.

Des actions christianophobes tolérés

Depuis le retour au pouvoir, au début de l’année, de Benyamin Netanyahou, le gouvernement actuel, allié à trois formations d’extrême droite, a fait de la réduction de la présence chrétienne à Jérusalem, un enjeu politique assumé. 

Un enjeu dénoncé par le Patriarche Latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, élevé, dimanche dernier, au rang de cardinal par le Pape François :

« Ces gens sentent qu’ils sont protégés, que l’atmosphère culturelle et politique peut maintenant justifier ou tolérer des actes à l’encontre de chrétiens »

Les agressions et les humiliations se sont multipliés ces derniers mois. En novembre 2022, deux soldats israéliens ont été interpellés après avoir craché vers un évêque arménien et des pèlerins.

Pèlerins chrétiens dans la vieille ville de Jérusalem

Début février 2023, une statue de Jésus a été brisée avec un marteau dans une église. En mars, un prêtre catholique a été agressé à coups de barre de fer par deux israéliens au Tombeau de la Vierge.

Autre agression récente plus marquante et significative : le 28 mai, une centaine de juifs religieux menés par le maire adjoint de Jérusalem, Arieh King, ont harcelé des pèlerins américains aux cris de « dehors les missionnaires ».

Ces derniers, fervents sionistes, étaient venus prier près du Mur des Lamentations en signe de soutien politique aux israéliens.

« C’est une véritable honte pour nous » s‘est exclamé le président israélien, Isaac Herzog.

Le porte-parole de la police israélienne a reconnu l’existence d’agressions mais refuse, lui aussi d’intervenir et d’expliquer l’impunité dont bénéficient la plupart des auteurs de ces violences.

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