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Soudan : les camps des réfugiés au Tchad sont surchargés

Réfugiés soudan

Au Tchad, la situation humanitaire des réfugiés soudanais demeure critique. Environ 700 000 personnes ont fui les violences au Soudan au cours des 10 derniers mois. Les organisations humanitaires sont confrontées à une crise de grande ampleur et peinent à répondre aux besoins des réfugiés. Focus.

La situation humanitaire dans l’est du Tchad reste critique pour les réfugiés soudanais qui fuient les violences au Darfour. Environ 700 000 personnes ont franchi la frontière tchadienne en 10 mois pour échapper aux combats.

L’ONU estime qu’une aide de quatre milliards de dollars est nécessaire pour fournir une assistance vitale aux civils touchés par la guerre civile au Soudan. La région est en proie à des affrontements entre deux factions rivales, entraînant le déplacement de plus de sept millions de personnes.

La pire crise humanitaire dans le monde

Des millions de réfugiés soudanais ont franchi la frontière pour échapper aux violences, y compris des actes de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, en particulier au Darfour, où les Forces de soutien rapide (FSR) du général  Hemedti ciblent les minorités ethniques.

Le secrétaire général de Norwegian Refugee Council, Jan Egeland, a appelé à la nécessité d’une solidarité occidentale accrue pour faire face « à la pire crise humanitaire du monde » :

« Il faut plus de solidarité occidentale car c’est la pire crise humanitaire dans le monde, et il nous faut un niveau d’intérêt comme pour l’Ukraine ou les atrocités en cours à Gaza et au Moyen Orient »

Dans les camps de réfugiés comme celui d’Adré, au Tchad, les organisations humanitaires, dont Médecins Sans Frontières, s’essoufflent et sont dépassés par l’ampleur de la situation comprenant une charge importante de blessés sévères souvent sans les moyens adéquats pour leur fournir des soins appropriés.

80% des réfugiés témoins de violences

Dans les camps, chaque famille a été touchée par la perte d’un membre décédé ou disparu. International Rescue Committee a mis en place des cellules d’aide psychologique pour soutenir les réfugiés traumatisés. Un médecin spécialisé rapporte que 80% des réfugiés ont été témoins de violences graves :

« Beaucoup ont vu des gens se faire tuer devant eux. Cela concerne 80% des personnes dans le camp. C’est devenu normal d’avoir perdu des proches. (…) Ils ont déjà vu tellement de choses que c’est devenu normal d’avoir une telle tristesse dans leur vie »

Les Nations Unies cherchent à désengorger la ville d’Adré en déplaçant les réfugiés vers des zones plus éloignées de la frontière pour les protéger des incursions. Bien que le retour au Soudan soit peu probable en raison du conflit persistant, les réfugiés nourrissent toujours l’espoir d’une vie meilleure.

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