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Soutien à Gaza : le militant Elias d’Imzalène placé en garde à vue

Elias d’Imzalène, activiste et militant d’Urgence Palestine et de Perspectives Musulmanes, vient d’être placé en garde suite à une convocation dans les locaux de la Brigade de Répression des personnes. On lui reproche l’utilisation du terme « intifada » lors d’une mobilisation pro-palestinienne, le dimanche 8 septembre, sur Paris. Zoom.

Elias D’imzalène, militant et fondateur d’Islam & Infos, a été placé en garde à vue ce mardi par la Brigade de Répression de la Délinquance à la Personne. Cette convocation fait suite à un discours prononcé lors d’un rassemblement pro-palestinien, le dimanche 8 septembre, à Paris.

L’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait transmis un signalement au Procureur de la République qui a ouvert, par la suite, une enquête pour « provocation à la haine ».

« Mener l’intifada pour libérer Jérusalem »

Militant actif au sein des associations Urgence Palestine et Perspective Musulmane, Elias D’imzalène vient d’être placé en garde à vue, ce mardi 25 septembre, suite à sa convocation à la Brigade de Répression des personnes.

Cette mesure fait suite à un discours prononcé le 8 septembre lors d’un rassemblement de solidarité avec le peuple palestinien, où il avait appelé à « mener l’intifada à Paris, dans nos banlieues, dans nos quartiers, pour que Jérusalem soit libérée ». Ce discours a suscité un tollé médiatique et une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.

À la suite d’un signalement de l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « provocation à la haine, à la violence et à des crimes portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation ».

Répression systématique des soutiens à la Palestine

Plusieurs associations et collectifs se mobilisent en soutien à Elias D’imzalène, dénonçant une « répression d’État des soutiens au peuple palestinien et de sa résistance contre le génocide en cours à Gaza » perpétré par Israël.

Dans un communiqué publié le 23 septembre, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) apporte son soutien à Elias d’Imzalène et précise partager « le mot d’ordre d’intifada » qui signifie « la révolte, mais aussi la solidarité, l’internationalisme ». L’organisation Samidoun s’indigne :

« Depuis un an, des militants solidaires du peuple palestinien et qui luttent contre un génocide actuellement en cours sont arrêtés, jugés et condamnés par l’État français »

Le Parti des indigènes de la République ainsi que Révolution permanente ont également affiché leur plein soutien à Elias d’Imzalène, « ciblé par l’État pour son soutien au peuple palestinien ». Un comité de soutien, récemment constitué, appelle à un éventuel rassemblement en cas de maintien de la garde à vue.

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Une réponse

  1. Dans mon pays, la France, tu peux aller tuer des enfants et des femmes et revenir vaquer à tes occupations sans être inquiété !
    Mais si tu as le malheur de te conduire dignement en appelant à la résistance contre un génocide en cours…
    Dans mon pays… la France ???

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