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Syrie : les rebelles syriens renversent le régime de Bachar al-Assad

bachar al assad

Les rebelles syriens, menés par la coalition djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), ont annoncé être entrés dimanche à Damas après une offensive fulgurante en Syrie. Le groupe a annoncé le renversement de Bachar al-Assad et appelé les Syriens exilés à rentrer dans une « Syrie libre ». Le retour de la rédaction.

Tout s’est accéléré en Syrie ce dimanche. Les rebelles syriens, menés par la coalition djihadiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), sont entrés dans la capitale Damas après une offensive fulgurante amorcée la semaine dernière. Les insurgés ont annoncé la fuite du président déchu Bachar al-Assad. Ce départ marque un tournant historique pour la Syrie, ravagée par 13 ans de guerre qui ont provoqué la mort de centaines de milliers de personnes et contraint des millions d’autres à l’exil.

Plus de cinquante ans au pouvoir

Encore sonnée par l’annonce de la fuite du président Bachar al-Assad, la capitale syrienne s’est réveillée ce dimanche sous le contrôle des rebelles. Après leur offensive surprise lancée le 27 novembre, la coalition d’insurgés, opposés au régime, a renversé le président syrien ce dimanche.

Bachar al-Assad était au pouvoir depuis vingt-quatre ans, succédant à son père Hafez al-Assad, qui avait dirigé le pays de 1971 à 2000. Après leur entrée à Damas, le groupe Hayat Tahrir Al-Sham (HTS), qui mène la coalition, a annoncé dimanche la fuite de Bachar al-Assad et appelé les Syriens exilés à l’étranger « à rentrer dans une Syrie libre » :

« Après cinquante ans d’oppression sous le pouvoir du [parti] Baas, et treize années de crimes, de tyrannie et de déplacements [forcés], […] nous annonçons aujourd’hui la fin de cette période sombre et le début d’une nouvelle ère pour la Syrie. »

L’implication de la Russie

Toute la journée d’hier, à Damas, des tirs de joie ont retenti et des invocations religieuses ont été diffusées par les haut-parleurs des mosquées. Des milliers de personnes se sont spontanément rassemblées sur l’une des places principales de la capitale syrienne, scandant « Liberté », selon des témoins.

Précédemment, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a indiqué : « À la suite des négociations entre Bachar al-Assad et un certain nombre de participants au conflit armé en Syrie, il a décidé de démissionner de son poste présidentiel et a quitté le pays en donnant l’instruction de procéder au transfert du pouvoir de manière pacifique ».

Selon Rami Abdel Rahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), le président syrien Bachar al-Assad a quitté le pays dimanche « via l’aéroport international de Damas avant que les membres des forces armées et de sécurité ne quittent » le site.

La réaction française

En France, la classe politique est divisée après la chute du président syrien Bachar al-Assad. « L’État de barbarie est tombé. Enfin », a salué Emmanuel Macron sur le réseau social X, rendant « hommage au peuple syrien, à son courage, à sa patience ».

Le chef de LFI, Jean-Luc Mélenchon, s’est déclaré « réjoui à 100 % de la chute du régime d’al-Assad en Syrie » mais méfiant « à 100 % des nouveaux maîtres du pays ». Pour le quotidien

L’Orient-Le Jour, l’offensive militaire des rebelles syriens « a pris de court […] la Russie, absorbée par la guerre d’Ukraine, et un Iran sensiblement affecté par les coups portés à deux de ses bras armés les plus musclés, au Liban et à Gaza ».

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