Le parquet général de la cour d’appel de Paris a demandé, ce jeudi, que les accusations de viol dans trois des quatre affaires impliquant Tariq Ramadan soient abandonnées, selon une source proche de l’affaire. Focus.
Le parquet général de la cour d’appel de Paris a requis l’abandon des poursuites dans trois des quatre affaires de viol concernant Tariq Ramadan, ce jeudi 7 mars, selon une information de BFMTV. Un procès est maintenu pour une seule des quatre accusatrices.
Selon les réquisitions, la cour d’appel de Paris demande le maintien des poursuites concernant une femme surnommé « Christelle ». Ce dossier sera étudié dans une audience prévue 29 mars devant la chambre de l’instruction.
L’accusation « d’emprise » également contestée
Les faits dont le parquet demande l’abandon concernent d’autres femmes dénonçant les mêmes faits sur différentes périodes remontant à 2016. Il s’agit plus précisément de Henda Ayari, Mounia Rabbouj et une troisième femme Nais Lorain.
En juillet, deux juges d’instruction parisiennes avaient ordonné un procès contre l’islamologue mais celui-ci avait directement fait appel. Les charges reposaient notamment sur « l’emprise » exercée par Tariq Ramadan sur les plaignantes, une emprise contestée par l’avocat général.
« Le combat judiciaire continue »
Maître Laura Ben Kemoun, avocate de « Christelle » et deux autres plaignantes, a estimé que la « position du parquet général est assez incompréhensible ». Elle promet également de continuer à se battre « pour que la chambre de l’instruction ne suive pas le réquisitoire ».
De son côté, l’avocat de Tariq Ramadan, Pascal Garbarini, a rappelé que depuis le début de la procédure, il n’a pas « cessé de plaider que les accusations des plaignantes n’étaient pas établies ni par les faits ni par une prétendue emprise bien opportune pour tenter de sauver cette procédure ».
« Les réquisitions du parquet général concluent à l’abandon des poursuites de viol dans trois des quatre affaires. (…) Le combat judiciaire pour l’innocence de monsieur Ramadan continue »
Me Pascal Garbarini reste déterminé « à convaincre la chambre de l’instruction » pour l’abandon de la quatrième accusation.
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