Ecrivain et penseur français né en Algérie, prix Nobel de littérature, auteur de la Peste, l’Etranger ou le Mythe de Sisyphe, Albert Camus est un monument de la littérature française du XXe siècle. Sur Mizane.info, aperçu de sa pensée en quinze citations.
« Ne marche pas devant moi, je ne suivrai peut-être pas. Ne marche pas derrière moi, je ne te guiderai peut-être pas. Marche juste à côté de moi et sois mon ami. »
« On se fait toujours des idées exagérées de ce qu’on ne connaît pas. »
« Si un maître ne peut pas se passer de son esclave, lequel des deux est un homme libre ? »
« Il y a dans chaque cœur un coin de solitude où personne ne peut atteindre. »
« La paix est le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière, mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison. »
« Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l’ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté si elle n’est pas éclairée. »
« L’important n’est pas de guérir, mais de vivre avec ses maux. »
« Les jeunes ne savent pas que l’expérience est une défaite et qu’il faut tout perdre pour savoir un peu. »
« Faites attention, quand une démocratie est malade, le fascisme vient à son chevet mais ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles. »
« Tout ce qui dégrade la culture raccourcit les chemins qui mènent à la servitude. »
« Au milieu de l’hiver, j’apprenais enfin qu’il y avait en moi un été invincible. »
« Être différent n’est ni une bonne ni une mauvaise chose. Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même. »
« La vraie générosité envers l’avenir consiste à tout donner au présent. »
« De nombreuses générations ont cru que leur mission était de refaire le monde. La nôtre devrait se donner pour mission d’éviter qu’il ne se défasse. »
« Mal nommer une chose, c’est ajouter aux malheurs du monde. »
Albert Camus