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Tremblement de terre : même sans mosquées, le culte se poursuit au Maroc

Mosquée détruite Maroc

Les habitations ne sont pas les seuls endroits à avoir souffert du tremblement de terre survenu au Maroc au début du mois. Les mosquées des villages du Haut Atlas ont également été durement touchées. Malgré cela, les fidèles restent attachés à la pratique de leur culte et ne manquent aucun appel à la prière. Zoom.

Dans la nuit du 8 au 9 septembre, un puissant séisme touche le Maroc. L’épicentre se trouve plus précisément dans la province d’Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech.

Certains villages environnants payent le prix fort de ce séisme et sont partiellement détruits. A l’instar des habitations, les mosquées subissement de plein fouet les conséquences destructrices de la secousse. Néanmoins, même sans édifice, les muezzins continuent d’appeler à la prière et les fidèles ne ratent aucun office.

Des tentes provisoires pour remplacer les mosquées

Dans les villages du Haut Atlas, même sans mosquée, le culte se poursuit dans des locaux provisoires. C’est le cas à Tirknit, à plusieurs heures d’Agadir, un village de 400 âmes dont la mosquée n’a pas tenu le choc. Un habitué des lieux indique :

« Ils ont fait une mosquée provisoire dans une tente en contrebas de la route, parmi les autres tentes où s’abritent désormais les habitants de Tirknit »

Dès 4h50 du matin, la voix du muezzin s’est fait entendre pour la prière de l’aube au beau milieu d’un dour dévasté sans aucun minaret à l’horizon. L’imam et les fidèles prient à même le sol. Installer une mosquée de remplacement est l’une des premières tâches que les sinistrés ont rapidement cherché à édifier après le tremblement de terre.

Les montagnes de Tirknit

L’appel à la prière et les prêches en extérieur

Même dans les « dours » les plus reculés, dans les montagnes au-delà de Tirknit, les mosquées ne sont plus. L’imam assure tout de même le culte dans un local improvisé.

Malgré une façade apparente en bon état, la mosquée de Tizirte, située plus haut en montagne, est traversée à l’intérieur par une fissure impressionnante coupant le bâtiment en deux dans le sens de la largeur. La moquée au minaret encore intact ne peut plus accueillir de fidèles.

« C’est de l’intérieur que l’on voit les dégâts », déplore un habitant. Pourtant les prêches continuent à se déclamé en extérieur ainsi que l’appel à la prière qui n’a pas besoin de haut-parleur pour être entendu par les 200 habitants du village.

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