Le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a proposé, mercredi dernier, aux ministres Européens de suspendre le dialogue politique avec Israël, citant des violations des droits de l’homme. Les ministres se réunissent aujourd’hui à Bruxelles pour discuter de cette proposition. Explications.
Dans une lettre adressée mercredi aux ministres des Affaires étrangères de l’UE, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a proposé de suspendre le dialogue politique avec Israël. Une proposition justifiée par de « graves préoccupations concernant de possibles violations du droit international humanitaire à Gaza ».
Une proposition discutée ce lundi
Ce 18 novembre, l’ordre du jour de la réunion des ministres des Affaires étrangères des 27 devrait porter sur la proposition de suspension du dialogue politique avec Israël. Cette proposition, formulée par le chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell, a été adressée aux ministres mercredi dernier.
Josep Borrell a justifié sa demande en évoquant « de graves préoccupations concernant de possibles violations du droit international humanitaire à Gaza ». Il a déploré que « jusqu’à présent, Israël n’a pas assez répondu à ces préoccupations ».
« A la lumière de ces considérations, je vais préparer une proposition visant à ce que l’UE invoque la clause relative aux droits de l’homme pour suspendre le dialogue politique avec Israël »
Une Europe divisée sur le sujet
La vice-Première ministre belge, Petra de Sutter, a exprimé vendredi son soutien à l’appel de Josep Borrell de suspendre le dialogue politique avec Israël et « d’imposer une interdiction à l’échelle de l’UE sur l’importation de produits provenant de colonies illégales ».
En revanche, le ministre tchèque des Affaires étrangères, Jan Lipavský, s’est fermement opposé à cette proposition. La République tchèque, la Hongrie et l’Autriche ont déjà manifesté leur soutien à Israël, tandis que l’Allemagne et les Pays-Bas devraient également s’opposer à la proposition du Haut représentant.
Le soutien unanime des 27 États membres est nécessaire pour que la proposition soit adoptée, ce qui rend son adoption peu probable.
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